La grande contribution de l'Eglise pour la nation n'est pas de nature financière, mais elle consiste dans la recherche du salut des âmes (Point de vue de nos Évêques)
La Conférence des Evêques Catholiques du Burundi a publié cemardi 10 avril 2018 une déclaration dans laquelle elle donne sa position enrapport avec la contribution pour les élections de 2020.
Les Évêques commencent par préciser que la grandecontribution de l'Eglise pour la nation n'est pas de nature financière, maiselle consiste dans la recherche du salut des âmes, dans l'édification de lapaix et la réconciliation ainsi que dans l'aide à ce que toute personne humainesoit respectée dans sa dignité.
Pour ce qui est de la contribution financière demandée à tous y compris les confessions religieuses, les Évêques indiquent qu'il estimportant que tout le monde sache que n'importe quelle contribution financièredemandée à l'Eglise Catholique comme famille, ne peut être demandée qu'auniveau du Diocèse.
En effet, l'Eglise Catholique est implantée dans un Diocèseparce que c'est là où se trouve son représentant légal qui est l'Évêquediocésain. Quant à l'Eglise Catholique implantée dans un Diocèse, elle estconstituée des paroisses, des communautés religieuses, des oeuvres caritativescomme les centres de santé, les écoles, les orphelinats, les maisons deshandicapés et des personnes âgées, etc.
S'il faut donner une contribution financière, les Évêques lefont comme famille par l'intermédiaire de l'Évêque diocésain. S'il s'agit d'unecontribution nationale, les Évêques se concertent ensemble au sein de laConférence Épiscopale et apprécient ce qu'ils pourraient contribuer suivant laspiritualité de communion qui caractérise l'Eglise.
Ainsi cette contribution au sein de l'Eglise Catholique nepeut être demandée qu'à l'Évêque qui, seul, représente le Diocèse devant laloi. Les Évêques demandent qu'il n'y en ait pas qui vienne la demander à d'autres institutions et oeuvres appartenant à l'Eglise Catholique.
Les Évêques expriment également leur inquiétude au sujet dela collecte de la contribution demandée: il y a des gens qui sont malmenés etsont forcés à contribuer deux fois et même trois fois, alors qu'ils ont peu demoyens.