La via lucis constitue un stimulant efficace permettant d'instaurer une "culture de la vie", une culture ouverte aux attentes de l'espérance et aux certitudes de la foi
Au cours des dernières décennies est apparue dans certains groupes chrétiens la volonté devenir «compléter» cette tradition séculaire en y ajoutant les événements ayant eu lieu après la Résurrection.
Née à l'été de 1988, au sein du mouvement salésien des Témoins du Ressuscité (TR), la via lucis (chemin de la lumière) vient compléter la célébration du mystère pascal.
«Ce fut la première formulation et réalisation d'une célébration centrée sur la Résurrection. C'était et c'est encore la formule de la dévotion itinérante en tant que participation à la joie du Seigneur Ressuscité», peut-on lire sur le site Internet de
Aleteia.
Le Vatican s'est alors penché sur cette nouvelle dévotion qu'il a décidé d'encourager. Ainsi, dans le Directoire sur la piété populaire et la liturgie datant de 2001, le paragraphe 153 est entière consacré à la via lucis.
Pendant des siècles, la via crucis, en permettant aux fidèles de participer à l'événement initial du mystère pascal - la Passion -, a contribué à fixer les divers aspects de son contenu dans la conscience du peuple.
À notre époque, d'une manière équivalente, la via lucis peut permettre de rendre présent auprès des fidèles le second moment si vital de la Pâque du Seigneur, la Résurrection, à condition que ce pieux exercice se déroule dans une grande fidélité par rapport au texte évangélique.
Dans une société souvent marquée par l'angoisse et le néant,qui caractérisent la "culture de la mort", la via lucis constitue, au contraire, un stimulant efficace permettant d'instaurer une "culture de la vie", c'est-à -dire une culture ouverte aux attentes de l'espérance et aux certitudes de la foi.