Cela ressort du décret numéro 100/099 de ce 8 Août 2018, un décret rendu public par le Cabinet du Président de la République
Dans le but de prévenir toute sorte de pollution causée par les sachets et les autres produits plastiques au Burundi, le Cabinet du Président de la République a sorti, ce 8 Août 2018, un décret numéro 100/099 portant interdiction de l'importation, de la fabrication, de la commercialisation et de l'utilisation des sachets et d'autres emballages en plastique.
Ce décret stipule que de tels produits contiennent des polluants organiques persistants et que cette loi vient plutôt promouvoir l'utilisation des matériaux qui ne dégradent pas l'environnement. Toutefois, un délai de grâce de dix-huit mois est accordé, à compter de la date de signature de la loi, pour écouler les stocks disponibles et les commandes passées. S'agissant de l'élimination des sachets déjà en circulation dans le pays, y compris les bouteilles et les flacons en plastique, cette loi prévoit que ceux-ci devront être retournés chez les fournisseurs qui en assureront le stockage, le recyclage ou la valorisation.
Par ailleurs, une exception d'utilisation est faite pour le matériel en pratique qui bénéficie d'une dérogation spéciale. Il s'agit de produits dont les preuves montreront qu'ils sont biodégradables, du matériel utilisé dans les services médicaux, du matériel utilisé dans l'emballage industriel et pharmaceutique, dans la construction industriel, dans la fabrication des tentes, dans des laboratoires de recherche et dans l'enseignement comme matériel didactique.
Signalons qu'il a été établi des mécanismes de contrôle du respect des autorisations et des prohibitions définies dans ce décret, et que le Ministère ayant l'environnement dans ses attributions a été recommandé d'établir un texte d'application définissant les modalités d'encouragement des promoteurs économiques de projets de fabrication des sacs de substitution ou de projets de recyclage des déchets en plastiques existants.