Le
deuxième jour du congrès missionnaire pour l'Eglise Catholique du Burundi correspondait
au mardi 24 Septembre. Après le mot d'accueil prononcé par l'Abbé Salvator
NGENDABANYIKWA, Directeur national des Oeuvres Pontificales Missionnaires Burundi
(OPM), trois sujets étaient au rendez-vous. Ils étaient intitulés comme suit: «Baptisés
et envoyés»; «l'Eglise du Christ en mission au Burundi et dans le Monde»; ainsi
que «l'Anthropologie chrétienne au service de la fraternité universelle».
Le
Directeur national des Oeuvres Pontificales Missionnaires (OPM) au Burundi, après
avoir exprimé son mot d'accueil aux participants du deuxième jour du congrès,
il a indiqué que l'idée d'organiser le congrès missionnaire est née, il y a
presque 2 ans, d'une analyse et réflexion sur la mission dans les OPM au cours desquels
ils ont eu deux grands événements missionnaires qui ont jusqu'ici marqué les
OPM.
Et ces événements étaient la session de planification des activités des OPM qui a eu lieu en février 2017, et une retraite missionnaire du mois de Juin 2017, organisée à l'intention des collaborateurs pour la célébration du mois missionnaire extraordinaire décrété par le Saint Père, en vue de la célébration solennelle de la lettre apostolique Maximu Illud de Benoit XV.
C'est Mgr
Jean NTAGWARARA qui a souligné que les chrétiens sont heureux d'accueillir le
message du Concile Vatican II, qui montre la place des laïcs dans l'Eglise. Dans
son allocution, il a rappelé ce qu'est un congrès missionnaire, indiquant qu'il
est comme une grande réunion qui invite les chrétiens Catholiques à réfléchir
ensembles comment proposer la foi dans la société actuelle aux intervenants, et
s'organisant sous forme d'un atelier.
S'agissant
des objectifs de ce congrès, cet Évêque du Diocèse de Bubanza a indiqué qu'il s'agit
de rassembler les personnes du Burundi engagées dans la mission du Christ, mais
aussi conscientiser tous les fidèles de l'Eglise en général, avec le soutien de
leurs Pasteurs en particulier. Et l'objet de la conscientisation n'étant autre
que d'attacher une grande importance à la mission évangélisatrice.
Monseigneur
Jean NTAGWARARA s'attend donc à ce que le peuple de Dieu qui est au Burundi
soit engagé au service et en faveur de la fraternité et solidarité universelle
grâce au travail d'animation missionnaire. C'est pour cela qu'il a interpellé
les prêtres, les religieux, les religieuses et les fidèles laïcs à être unis et
à engagés dans l'anthropologie chrétienne. Il dit que ce congrès attend
proposer des nouvelles voies pour l'évangélisation du Burundi et du monde.
Concernant les enseignements observés au 2ème jour de ce congrès, la première présentation a été dispensée par l'Abbé Nestor NIYONTWARI. Il a rappelé que l'Eglise du Christ est en mission au Burundi et dans le Monde, et que les baptisés sont tous des envoyés du Christ.
Cette présentation a été organisée en quatre chapitres qui, d'une part, indiquent que l'humanité est une richesse indigente, au moment où les hommes ont été libérés pour qu'à leur tour ils libèrent l'humanité, et d'autre part, ce sont des chrétiens qui doivent se formuler les grandes orientations missionnaires pour une nouvelle étape évangélisatrice au Burundi.
Et la 2ème et la 3ème présentation étaient animées par l'Abbé Jérémie BUKENE, Coordinateur de la Commission Diocésaine de l'Apostolat des Laïcs, CDAL-Bujumbura, qui a enseigné sur «l'Anthropologie chrétienne au service de la fraternité universelle» et «les grands défis de l'évangélisation au Burundi» enseigné par Abbé Lucien NIYONZIMA.
Signalons que ce congrès missionnaire organisé par les «Oeuvres Pontificales Missionnaires» (OPM) se tient dans le cadre des trois mois missionnaires spéciaux dédiés à la mission de tous les baptisés pour l'évangélisation du monde, dont le lancement solennel s'est effectué en date du 15 Août 2019, au Sanctuaire Marial de Mugera, dans l'Archidiocèse de Gitega, à l'occasion de la célébration de la fête de l'Assomption. Le thème «L'Eglise du Christ en mission au Burundi et dans le monde».
Odrade
Kaze, au Grand Séminaire Jean Paul-II de Gitega, pour le CEDICOM