«Le Messie nous est né; il faut l'accueillir avec grande joie», a dit Mgr. Anatole Ruberinyange, Vicaire Général de l'Archidiocèse de Bujumbura
Dans la veillée de Noël de
la nuit du 24 décembre 2019, à la Cathédrale Regina Mundi, tandis que les chrétiens chantaient «Venez, entrons à la crèche à Bethléem où est né l'enfant; Alléluia, alléluia!», en choeur avec la chorale qui animait par des chants de Noel la célébration eucharistique de cette veillée, ces derniers étaient venus nombreux, et c'étaient les émotions de joie qu'on pouvait lire sur leurs visages, depuis que la procession gagnait la cathédrale, jusqu'à la fin de la veillée. La messe a été présidée par Mgr Anatole Ruberinyange, Vicaire Général de l'Archidiocèse de Bujumbura.Et des saintes Lectures de cette nuit, on eut lit dans l'Évangile selon Saint Luc: «Aujourd'hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu'Il aime"» (Luc 12, 1-14), des lectures qui ont même constitué l'essentiel de l'homélie de Mgr Anatole Ruberinyange.
Le Vicaire Général de l'Archidiocèse de Bujumbura a indiqué que quand les anges se levaient pour accueillir Jésus né, quand les cieux s'ouvraient, et quand ces anges entonnaient une chanson extraordinaire de joie: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre et aux hommes qu'il aime»,
qu'en même temps
nous qui sommes sur Terre, nous fumes invités à entrer dans la danse, car le Messie était surtout né pour nous, d'ou il nous est demandé de l'accueillir avec grande joie.
Il a souligné que Jésus cherche à naître dans nos coeurs, d'ou il faut qu'Il y trouve une place bien aménagée, afin qu'Il soit épargné de l'expérience de manque de place qu'Il a connu à Bethléem, à sa naissance.
Mgr. Anatole Ruberinyange a par-là expliqué l'origine et la genèse de la fête de
Noël
, une fête qui remonte du IV siècle. L'Eglise qui venait d'expérimenter la persécution basée sur la croyance chrétienne, a institué de fêter la naissance de Jésus le 25 décembre, une date qui, dorénavant, était dédiée au dieu "Soleil". Le Vicaire Général a expliqué qu'à la sortie de cette persécution, l'Eglise voulait que soit abolie l'ancienne fête païenne, pour plutôt adorer la vraie Lumière, le Jésus.
«La fête de Noël peut nous aider nous aussi à continuer à lutter contre tout ce qui nous amène loin de Jésus, à vaincre le paganisme qui nous poursuit malgré notre baptême, et à rompre les liens du mal qui nous guette encore», a martelé le Vicaire Général, indiquant que Jésus vient nous libérer réellement, et qu'il n'y a pas d'autre nom sur la Terre qui peut nous sauver du mal. Il a interpellé fidèles présente dans la messe à songer à Lui réserver une place spéciale dans leurs coeurs, dans leurs familles, dans leurs communautés, dans leur pays et dans le monde entier. Et d'ajouter que là où Jésus arrive, Il nous comble de ses grâces.
«Je vous souhaite d'en être comblés et de vous laisser inonder par cette joie que Jésus amène, cette paix, ce bonheur, cette extraordinaire ouverture d'épanouissement. Demandons cette grâce de fêter Noël et de sortir de nos stupeurs, de notre découragement pour pouvoir marcher avec Jésus et évoluer sur la route de la foi, de la sainteté et ainsi, atteindre un jour la gloire éternelle», tels ont été les voeux de
Noël
de Mgr. Ruberinyange.
Signalons qu'à cette veillée de
Noël, ce fut l'occasion aux fidèles de la Paroisse Cathédrale Regina Mundi d'accueillir dans la famille chrétienne cinq nouveaux membres. Il s'agit de chrétiens qui avaient été baptisés dans des sectes religieuses protestantes, mais qui, alors, avaient souhaité d'intégrer formellement l'Eglise Catholique. C'est donc au cours de cette veillée de
Noël que leur demande a connu une suite favorable, après avoir proclamé la profession de foi selon le modèle l'Eglise Catholique. La messe, comme elle avait débuté, s'est clôturée dans la joie, en dansant sur le rythme des chants de Noël et en apportant différents cadeaux à la crèche, comme offrandes d'action de grâce. Et plusieurs chrétiens prenaient le temps de recueillement devant la crèche avant de rentrer.
Grace-Divine Gahimbare, Paroisse Cathédrale Regina Mundi