Le prédicateur s'est référé à l'Evangile selon Saint Marc dans lequel il est écrit: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» (Marc 15:33-41)
Une retraite pascale a été organisée, samedi 14 mars 2020, à l'intention des membres de la Commission «Liturgie», Sous-commissions «Quête et Lecture de la Parole de Dieu», de la Paroisse Cathédrale Regina Mundi. Cette retraite était centrée sur la parole que Jésus a prononcée sur la Croix: «Mon Dieu, Mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné?», sous la prédication de l'Abbé Jerry Ulrich Cimpaye, Aumônier paroissial des Mouvements d'Action Catholique (MAC) et des Groupes d'Apostolat et de Prière (GAP).
Selon l'Abbé Jerry Ulrich Cimpaye, cette parole selon l'Evangile de Saint Marc 15, 32 est un cri de confiance en Dieu. Le prédicateur a indiqué que dans la détresse, Jésus nous invite à faire comme Lui et à nous tourner vers le Père. Il a aussi cité l'Evangile selon Saint Marc dans lequel il est écrit que vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte:
«Elaï, Elaï, lama sabachthani?», qui se traduit par:
«Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» (Marc 15:33-41).
L'Abbé Jerry Ulrich Cimpaye, par ce passage biblique, a rappelé que lors que Jésus prononçait ces mots, c'était quand toutes les personnes l'avaient abandonné, y compris la plupart de ses disciples, et tous les gens qu'il avait guéris miraculeusement. Le prédicateur a dit que, pareillement, dans nos vies, il nous arrive aussi d'être victimes d'un abandon, surtout au moment des épreuves. C'est ainsi qu'il a invité les membres participant à cette retraite à faire en sorte que ce temps de carême soit pour eux une belle occasion de réentendre cette voix de Jésus qui résonne, non pas comme un cri de désespoir, mais comme un élan de confiance envers Dieu.
Il a continué en disant que Jésus nous invite à faire un examen de conscience, à analyser nos réactions face aux épreuves.
«Dans une souffrance extrême, Jésus se confie en l'Eternel et nous devrions l'imiter», a-t-il insisté le prédicateur, rappelant aussi que quand Jésus avait soif, c'est par une éponge imbibée de vinaigre qu'on lui a présentée à boire.
Pour l'Abbé Jerry Ulrich Cimpaye, c'est un signe que même aujourd'hui nous pouvons encore lui offrir toutes nos amertumes, nos angoisses et nos tourments, car Dieu permet qu'il y ait ces moments de solitude dans la vie de l'homme pour créer cette distance, afin qu'il se fasse désirer et se laisse trouver. Il a invité les retraitants à changer la perception qu'ils ont de la souffrance et des épreuves, et que ces dernières alors ne sont pas synonymes d'abandon!
L'Abbé Jerry Ulrich Cimpaye a aussi demandé aux retraitants de ne pas seulement se considérer de simples participants, mais aussi être des observateurs attentifs des mystères du Seigneur. Il s'est inspiré de cette parole biblique prononcée par l'officier romain qui a témoigné:
«Cet homme était vraiment le Fils de Dieu!» (Marc15, 39). Le prédicateur a fait ressortir de cet enseignement que l'identité de Jésus s'est pleinement dévoilée sur la croix, et que c'est dans les moments de dures épreuves que se dévoile l'identité du chrétien, à l'instar de Job.
Selon l'orateur, le comportement de cet officier romain montre qu'il n'était pas un simple spectateur, mais qu'il a observé et a cru. Il a aussi évoqué l'Évangile portant sur le cas des femmes qui regardaient de loin Jésus (Marc 15,40). Partant de ces exemples, l'Abbé Jerry Ulrich Cimpaye a invité les chrétiens à être actifs dans l'apostolat, au cours de la messe et dans la vie courante. Il a clôturé son enseignement en invitant les participants à la retraite à profiter du temps de carême pour examiner s'ils suivent Jésus de loin ou s'ils recherchent son intimité. Signalons que la retraite a aussi consacré un temps au recueillement individuel et à l'adoration.
Grâce-Divine Gahimbare, Paroisse Cathédrale Regina Mundi