En ce mois de Septembre, il est recommandé d'unir nos peines à celles de Marie. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cela peut remplir le coeur de joie
Entre le mois d'Août, traditionnellement marqué par la dévotion au Coeur Immaculé, et le mois d'Octobre, consacré à Notre-Dame du Rosaire, c'est le mois de Septembre, ce mois qui est consacré à Notre-Dame des Douleurs. Le Septembre est donc le moment idéal pour renforcer notre relation à Marie. Et communier à ses douleurs est un bon moyen pour y parvenir.
Dans un contexte de peines qui viennent perturber les vies personnelles et professionnelles de chacun, puiser de la force dans cette dévotion semble particulièrement à propos. Car en période difficile, la Vierge apporte la meilleure consolation possible.
Le Saint Jean Paul II disait:
«Tournez vos yeux incessamment vers la Vierge Marie, elle qui est Mère de douleurs, mais aussi Mère de consolation; elle peut vous comprendre pleinement et vous aider. En regardant vers elle, en la priant, votre torpeur deviendra sérénité, votre angoisse se transformera en espérance, votre deuil en amour».
En ce mois de Septembre,
il est recommandé d'unir nos peines à celles de Marie. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cela peut remplir le coeur de joie.
Voici dix façons de le faire :
1. Donner du sens à sa souffrance
Prenez les souffrances que vous endurez et offrez-les pour la réparation du Coeur Immaculé de Marie. Faire quelque chose de sa peine permet de ne pas conserver un coeur tiède, mais au contraire de se laisser enflammer par la dévotion et l'amour, en contemplant les douleurs de Marie et en offrant des sacrifices et des actes de. Donner du sens à sa souffrance à travers ces actes est une démarche qui guérit à la fois l'esprit et le coeur.
2. Cultiver la joie
Vous n'avez pas le moral? Dites tout de suite un
«Je vous salue Marie» et essayez de moins vous attarder sur vos problèmes, mais au contraire de cultiver la joie en pensant à la merveilleuse bienheureuse mère que nous avons au ciel. Vous pouvez aussi noter vos peines dans un carnet et y écrire une prière pour demander à la Vierge de vous aider à les soulager.
3. Soulager la peine de quelqu'un d'autre
Aidez quelqu'un d'autre à porter sa croix un moment, à l'image de Simon de Cyrène. Il existe de nombreuses manières de le faire: en envoyant une carte, en prêtant une oreille attentive à quelqu'un qui a besoin de confier un souci, une souffrance, un deuil; en dégageant du temps et en tenant compagnie à une personne qui se sent seule.
Cuisiner un bon plat pour quelqu'un qui souffre est une autre manière d'apporter du réconfort et de rendre service.
4. Prier le Chapelet ou la dévotion des sept douleurs
La dévotion des sept douleurs consiste à dire sept «Je vous salue Marie», en méditant à chaque fois sur l'une des douleurs de la Vierge, à savoir: la prophétie de Siméon, la fuite en Égypte, la disparition de l'enfant Jésus au temple pendant trois jours, la rencontre entre Jésus et Marie sur le chemin de croix, la crucifixion et la mort de Jésus, la descente du corps de Jésus de la croix et la remise à sa Mère, et la mise au tombeau
Le chapelet des sept douleurs, quant à lui, consiste à méditer chaque douleur comme on le ferait pour un mystère, en disant sept
«Je vous salue Marie» au lieu de dix.
5. Prier le Rosaire, particulièrement les mystères douloureux
Alors que vous contemplez l'agonie de Jésus, la flagellation, le couronnement d'épines, le portement de la croix et la crucifixion, imaginez-vous marchant aux côtés de Marie, lui offrant votre présence aimante et votre soutien, refusant de la quitter alors qu'elle assiste aux souffrances de son Fils bien-aimé.
6. Faire un don, même modeste
Chaque don, même modeste, est précieux, car c'est une affirmation d'un acte de charité. Et envisager de faire un don, c'est une façon de s'ouvrir à un possible partage auquel le Christ nous a appelés.
Ainsi, même avec un versement modeste, vous aurez un impact positif sur le futur d'un nombre grandissant de familles à faible revenu qui pourront ainsi briser le cycle de pauvreté multi générationnel.
7. Prier en communion avec quelqu'un
Priez quotidiennement pour une personne qui en a besoin, et dites-lui que vous vous associez à elle dans la prière, afin qu'elle se sente moins seule.
8. Créer un petit autel à Notre-Dame des douleurs dans son coin de prière
Choisissez une carte, une statue ou une oeuvre d'art représentant la Vierge, et accompagnez-la d'un bouquet de fleurs que vous entretiendrez tous les jours en signe de tendresse. Vous pouvez aussi agrémenter le coin de bougies à allumer pendant le temps de prière.
Enfin, mettez une petite boîte et demandez à chaque membre de la famille d'écrire un acte de charité ou de miséricorde qu'il/elle s'engagera à effectuer au cours du mois de Septembre pour la consolation des douleurs de la Vierge. Cela peut aussi être une intention pour laquelle ils souhaitent prier.
Demandez à la Vierge de vous faire la grâce d'un peu de sa foi et de son courage! Cette petite boîte est une bonne idée de projet à faire avec les enfants.
9. Contempler une représentation de Notre-Dame des douleurs
Admirez sa beauté poignante et nourrissez-en votre prière. Prêtez une attention particulière aux larmes qui coulent sur ses joues. Elles ressemblent à des perles et nous rappellent que, de même que les huîtres transforment le sable en perles, nos peines peuvent être transformées, par l'intermédiaire de Jésus et de Marie.
10. Écouter des chants à la Vierge Marie
Écouter un
«Ave Maria» ou tout autre chant consacré à la Vierge, est une autre façon d'entrer en communion avec elle et de nous confier plus spécialement à son intercession pendant ce mois de septembre.
De Marie, nous apprenons donc que Dieu vient nous sauver dans notre humanité concrète. C'est-à -dire qu'avec les souffrances et les limites de Notre-Dame des douleurs, en Elle, et par Jésus, Dieu vient dans notre humanité concrète, non pas pour gommer la souffrance ou nous dispenser de tout ce qui nous gênent (car c'est cela qui fait notre humanité), mais plutôt pour nous prendre en charge, pour nous sauver.
Michel Nibitanga, CEDICOM