Car Jésus n'a pas institué la confession pour rendre tristes, inquiets, mais pour libérer et donner cette joie.
Se confesser, certainsvoient cela comme une corvée humiliante, d'autres deviennent nerveux à cetteidée et se retrouvent bloqués, mais tous aimeraient bien savoir comment fairepour briser ces chaines qui empêchent de connaître la joie du pécheur pardonné.Pourtant, Jésus n'a pas institué la confession pour rendre tristes, inquiets,mais pour libérer et donner cette joie.
Alors, voici dixastuces qui peuvent aider à surmonter cette peur et faire de ce moment un grandmoment de retrouvailles qu'on aura envie de répéter.
1. PARTIR D'UN BONPIED: commencer par chasser cette idée que ce n'est «pas la peine» ça fait troplongtemps que je n'y vais plus». Il n'est jamais trop tard pour se repentir,pour tirer un trait et recommencer.
2. RETIRER LE MASQUE:se mettre en mode «honnêteté» et accepter d'avoir commis des erreurs et qu'onne peut pas tout contrôler. Puis demander à Dieu un coup de pouce. Prier pourqu'il vous donner la force et le courage dont vous avez besoin pour franchir lepas. C'est tout ce que Dieu attend.
3. POUR SE SENTIR ÀL'AISE: n'importe quel confesseur peut faire l'affaire, mais si cela est unproblème au début pour se mettre en confiance, choisir un prêtre avec qui vousvous sentez à l'aise, ou alors un confessionnal anonyme.
4. ARRIVER AVEC DESNOTES: Ă©crire sur une feuille ou dans un petit carnet les Ă©tapes du processusconfessionnel pour ne pas risquer de devenir nerveux au fil de la confession etde se laisser distraire Ă nouveau par la peur.
5. ARRIVER À L'AVANCE:arriver un peu à l'avance. Fermer les yeux et penser à Dieu en train de vousobserver avec son regard plein d'amour et de miséricorde. L'imaginer en chairet en os, et prier.
6. ON N'EST PAS À UNEXAMEN: face au confesseur, se rappeler que ce n'est pas un examen. Si on nesait pas «comment faire», le dire en toute simplicité. Si on a peur de parlerouvertement, se rappeler que le prêtre est tenu au plus strict secret sur cequ'on lui dit en confession.
7. BRISER LA HONTE: avouertout de suite ce dont on a honte, qui nous humilie le plus, pour enlever cettechape de plomb qui nous opprime et ainsi permettre à la lumière de l'amour demieux pénétrer et montrer l'orgueil endurci qui nous empêche d'aimer et de nouslaisser aimer.
8. TOUT DIRE: ne riencacher volontairement. Et, inversement, ne pas avoir peur de dire toujours lamême chose si on recommence. À chaque fois que l'on retombe, Dieu veut nousrelever. Il ne se lasse jamais. L'essentiel est de ne pas se lasser nous ausside nous confesser.
9. NE PAS SEJUSTIFIER: ne pas chercher à plaider des circonstances atténuantes au péchétout juste avoué. Dieu connaît le dossier. Il connaît tout le mal qui est ennous. On n'a rien à lui apprendre. On est là pour présenter notre mal et notredouleur afin qu'Il nous libère, nous pardonne et nous guérisse. La questionn'est pas de savoir à quel point on est mauvais, mais de réaliser à quel pointDieu est bon.
10. PENSER JUSTE: ne pasassimiler la pénitence à une punition. Contrairement à la punition, qui est unacte de vindicte imposé, la pénitence est l'expression d'une affliction libreet sincère à «réparer les dommages causés» et effacer les blessures que lepéché a infligées à autrui. La pénitence est une oeuvre d'amitié. Les péchésétant remis à Dieu, Dieu les a oubliés, et on va de l'avant.
La confession demandecourage et humilité.
(Source: le site webAleteia <http://www.aleteia.org>)