Les jeunes étudiants et élèves Catholiques réunies au sein du Mouvement d’Action Catholique «Jeunesse Estudiantine Chrétienne» (JEC-Burundi) ont célébré, en ce Dimanche 13 Février 2022, la fête des Lumières. Ce fut le moment de se ressourcer spirituellement et d’effectuer un échange autour d’une agape.
Ladite fête a été célébrée dans les enceintes du centre abritant les immeubles de la CEAL (Commission Episcopale de l’Apostolat des Laïcs). Les cérémonies ont débuté par une animation festive caractéristique des Mouvements d’Action Catholique (MAC), puis une prière de Louange et un enseignement donné par l’Abbé Arcade Nitunga, chargé de l’apostolat des Mouvements d’Action Catholique au sein de la Commission Diocésaine de l’Apostolat des Laïcs (CDAL) dans l’Archidiocèse de Bujumbura.
Elles se sont poursuivies sur une célébration Eucharistique
présidée par l’Abbé Fabrice Sinzoyiheba, Aumônier de ce Mouvement. Au cours de cette
messe, trois nouveaux jécistes ont prononcé leurs promesses: Cyriaque Manariyo, Anitha Nimbeshaho et Elysée
Haragirimana.
Le Président du Comité Diocésain du Mouvement JEC, Monsieur Ferdinand Ndikumana, a expliqué la raison de célébrer particulièrement la fête des Lumières chez les Jécistes. «C’est une fête importante pour les Jécistes, car leur mission apostolique est d’être la Lumière du monde par le service de l'Eglise et de la Patrie», a-t-il signalé. Et de préciser alors que chaque année, à cette journée, les Jécistes se doivent se ressourcer spirituellement et se réjouir.
A
la question de savoir pourquoi la fête qui se célèbre en date du 02 Février, en Eglise, eux, ils ont reporté la date,
il a signalé que quand cette journée tombe au milieu de la semaine, ils la reportent
au deuxième dimanche du mois, pour faciliter aux élèves et aux étudiants universitaires
d'aller à l’école.
L’enseignement dispensé par l’Abbé Arcade Nitunga était centré sur le thème: «La
famille assume et assure l’avenir des uns et des autres: Grandir dans une
famille équilibrée, voilà vers quoi nous devons tendre vers l’amour!».
Ce responsable diocésain de l’apostolat des Mouvements d’Action Catholique au sein
de la CDAL a indiqué
que, bien qu’en famille, la responsabilité d’éducation incombe avant tout aux
parents, de toutes les façons, les enfants ont leur part de responsabilité à jouer pour
assainir un bon climat dans des relations familiales: non seulement le respect
des parents, mais aussi l’entraide dans l’éducation mutuelle entre enfants qu'ils sont.
Quant à l’Aumônier du Mouvement JEC, Monsieur l’Abbé
Fabrice Sinzoyiheba, il a interpellées ces jeunes de tacher à toujours joindre
leurs vœux baptismaux à la devise Jéciste. Nouveau dans cette Aumônerie, il
leur a aussi présenté son voeux: «Comme le Mouvement JEC est surtout fort chez
les jeunes, je souhaite que les jeunes membres de ce Mouvement se distinguent
des autres jeunes pour être de véritables Lumières qui éclairent réellement le
monde!»
Le Mouvement JEC de la Jeunesse étudiante chrétienne, née en 1929 dans la mouvance du Catholicisme social, est un mouvement d'éducation populaire qui existe à travers le monde entier. Ses membres sont appelés «Jécistes».
La JEC est constituée par des étudiants et des élèves qui s’engagent de mettre en œuvre un apostolat mené par les étudiants pour les étudiants. Le mouvement s'organise en branches spécialisées: la branche des plus Jeunes, les Cadets, et les anciens jécistes, dénommés les Ainés. Lycéens et étudiants, pour l'essentiel, sont répartis dans des équipes de base.
Les clés nécessaires aux Jécistes pour réussir à surmonter les conditions dures des périodes noires de la vie résident dans leur méthode: «Comprendre, Juger et Agir». Ils ont pour devise: «Jéciste, sois et sers!», ce qui leur permet d’être plus, et de s’ouvrir aux autres en s’adonnant aux différentes actions de charité.
Ainsi, animés par cet idéal d’être, les Jécistes sont portés à aimer comme le Christ, et à servir comme Lui! Cette aspiration motive les Jécistes, et il devient un impératif pour eux de ne vivre que pour servir l’autre comme le Christ, véritable image du Bon samaritain qui s’est mis en route pour prendre soin de sa créature blessée.
Michel
Nibitanga, CEDICOM