Le
Dimanche 22 Mai 2022, les fidèles de l’Eglise de Bujumbura se sont réveillés dans
la joie d’entendre que se célébrait la béatification de Pauline Marie Jaricot Ã
Rome, cette jeune fille connue pour avoir initié les œuvres Pontificales
Missionnaires de propagation de la Foi à travers le monde. À Bujumbura aussi, une
messe organisée par le Bureau des œuvres Pontificales Missionnaires (OPM), se
célébrait à la Cathédrale Regina Mundi, la célébration Eucharistique de 10h00.
Cette
célébration Eucharistique, présidé par l’Archevêque Emérite de Bujumbura, S.E
Mgr Evariste Ngoyagoye, a vu la participation de nombreux Enfants Missionnaires
représentant différentes paroisses de l’Archidiocèse de Bujumbura, et d’un
grand nombre de prêtres et d’autres invités.
L’Archevêque
Emérite, dans son mot d’introduction à la célébration, il a indiqué qu’en même
temps qu’on se réunissait pour célébrer la victoire du Christ, que c’était aussi
pour s’unir à l’Eglise de Rome qui procédait à la béatification d’une jeune
fille de France du nom de Pauline Marie Jaricot, qui a su vivre les mots que
Jésus a adressés à ses apôtres le jour de son Ascension, les mots selon
lesquels la conversion serait proclamée en son Nom à toutes les nation, pour le
pardon des péchés.
L’Homélie
a été prononcée par l’Abbé Antoine Sabushatse, chargé du bureau des OPM dans
l’Archidiocèse de Bujumbura. Il a signalé que le responsial du Psaume de ce Dimanche,
qui disait: «Que les peuples te rendent grâce, qu’ils te rendent grâce
tous ensemble», coïncide avec cette béatification qu’on célébrait. Car, disait
l’Abbé, «Ce que l’en contemple en elle, n’est pas elle-même, mais ce que la
grâce de Dieu peut faire en chacun de nous quand nous nous laissons porter par
elle.»
La
claire partie de son homélie parlait de la conversion de Pauline Marie Jaricot et
le début de son œuvre missionnaire. Pauline Marie Jaricot était une jeune fille
originaire de la France. Né en 1799 et morte en 1862, c’est elle qui fut la
fondatrice de l’œuvre de la Propagation de la Foi et du Rosaire Vivant.
Adolescente,
elle s’est laissé séduire par les illusions du monde. Et à 17ans, elle a été touchée au cours d’une
homélie de carême de l’an 1818 sur la Vanité, et s’est sentie appelée à se
donner totalement à Dieu. Juste après sa conversion, elle a décidé de commencer
à se vêtir d’une nouvelle manière et en distribuant ses beaux habits aux jeunes
filles pauvres et ouvrières dans l’usine familiale.
La
jeune convertie commença à réunir ces jeunes filles chaque vendredi pour
qu’elle prie ensemble et d’essayer de cotisé quelques sous qui seront ensuite
acheminés vers les missionnaires qui se rendaient en Asie. C’est par ces
petites actions qu’a débuté l’Œuvre de la Propagation de la Foi étant issue
d’une famille aisée, elle continuait à leur donner des habits et elle les
faisait soigner quand elles tombaient malades.
En
clôturant son homélie, l’Abbé Antoine Sabushatse a fait remarquer que la
béatification d’une personne n’est pas un grade ou une promotion qu’il reçoit,
mais un témoignage de vie, donc que pour Pauline Marie Jaricot, on avait une leçon
à tirer d’elle, un mot qui dirigeait sa vie: «Aimez le Seigneur, et le servir
dans ses frères!»
Après
l’Homélie, l’Archevêque Emérite a poursuivi la célébration Eucharistique comme
d’habitude. Après la célébration Eucharistique s’est poursuivi les Agapes
fraternelles où différents mots ont été prononcés par les convives.
Dora Simbare, Paroisse
Cathédrale Regina Mundi