La Mère Supérieure, Sr Floride Ngendakuriyo, au nom de l'Association, a exprimé ses remerciements les plus respectueux à la congrégation des Sœurs de Sainte Thérèse («Bene Tereziya) pour leur parrainage, et les Sœurs Visitandines, de la congrégation de leur patronne, Sainte Marguerite Marie Alacoque
Des cris d'allĂ©gresse retentissaient dans les lieux de cĂ©lĂ©bration des filles de l'Association de Sainte Marguerite Marie Alacoque («Bene Maragarita Mariya Alakoke»), apĂ´tres de la Sainte Eucharistie. C'Ă©tait le Samedi 02 Juillet 2022, Ă la Paroisse CathĂ©drale Regina Mundi. Elle se rĂ©jouissaient de faire un pas vers la reconnaissance jurudique comme Institut religieux de droit diocĂ©sain et donc de prĂ©senter solennellement et publiquement leurs vĹ“ux dĂ©finitifs et temporaires.Â
Les cérémonies ont compris la profession des voeux au cours d'une messe présidée dans la chapelle Regina Mundi, par Mgr Gabriel Baregensable, Chancelier de l'Archidiocèse, sur mandat de l'Archevêque. Concélebraient cette eucharistie plusieurs pretres dont ceux qui ont accompagné cette association vers cette étape, l'Abbé Paul Butoyi, le Père Venant Ntahonkiriye.
Mgr Gabriel Baregensabe, au nom de l'Archevêque a d'abord présenté ses félicitations à la congrégation honorée. Il leur a dit: «Vous franchissez une étape importante dans l'accomplissement de la spiritualité de votre congrégation, car vous posez déjà les premiers jalons vers l'exercice de votre charisme dans l'Eglise, d'abord ici au Burundi, et puis plus tard, peut-être, ailleurs à travers le monde.»
Les remerciant de leur attente patiente durant 25 ans, il a retracé le contexte de ce retard dans l'agrément de cette association depuis S.E Mgr Simon Ntamwana qui les a vues venir une à une.  De longues mais riches années, un temps nécessaires pour poser des fondements intellectuels et charismatiques solides et investir dans les provisions internes pour ne pas se fier aux seuls dons extérieurs. Et de signaler que cette condition était posée même aux autres demandeurs.
Pour lui, aucune congrégation ne peut prétendre exercer durablement son apostolat aussi longtemps qu'elle ne se fortifie pas dans ce sens. Il signala alors que cette demande, qui a finalement rencontré une suite favorable aux rennes de l'Archevêque actuel, leur permet de désormais commencer notamment à professer leurs vœux solennellement, et à envoyer officiellement les consacrées en mission, au Burundi comme à l'étranger. «C'est cela que nous sommes venus célébrer aujourd'hui!», a-t-il conclu.
Oui, célébration, mais célébration mêlé de joie pour ces religieuses qui avaient de quoi se réjouir. C'est la Mère Supérieure Archidiocésaine, Sr  Floride Ngendakuriyo, qui en a plutôt présenté les faits: «En cette journée inoubliable pour nous les sœurs de Sainte Marguerite Marie Alacoque (Bene Maragarita Maria Alacoque), et certainement pour toute la communauté chrétienne Archidiocésaine de Bujumbura, l'honneur nous échoit d'élever nos voix pour crier allégresse, car le Seigneur nous a fait des merveilles!»
Elle a présenté plutôt ses remerciements les plus distinguées à la congrégation de Sainte Thérèse («Bene Tereziya»), cette fille ainée de l'Eglise du Burundi, pour leur parrainage et la congrégation des Sœurs Visitandines à laquelle appartenait Sainte Marguerite Marie Alacoque, leur patronne.
Au nom de la congrégation, les soeurs affirment être contentes de voir leur congrégation engendrer une autre. Elle a par-là saisi de l'occasion pour féliciter l'Archidiocèse d'avoir vu la naissance d'une autre congrégation sur son territoire, laquelle va contribuer dans une certaine mesure dans l'accomplissement de la mission évangélique.
Signalons que c'est la première Association de fidèles que les Bene Tereza accompagnent sur un tel cheminement dans l'Archidiocèse de Bujumbura. Elles les aideront Ă mettre leur voile blanc Ă coupure particulière au front. Les premières Ă porter les voiles sont celles qui feront leurs voeux perpĂ©tuels. Après ces voeux, la SupĂ©rieure mettra dĂ©sormais son tablier au service de ses consoeurs et assistera Ă leurs voeux temporels.Â
De toutes les allocutions présentées, l'on pouvait entendre un souhait: voir l'Association évoluer vers une congrégation forte qui porte du fruit et se hisse aussi bien sur te territoire burundais qu'à l'étranger.
Michel Nibitanga, CEDICOM