Le pape François, dans son discours
devant les membres de la Coordination Ecclésiale pour le huitième centenaire
franciscain (2023-2026), qu’il a reçus au Vatican le 31 octobre 2022. Ce fut une
occasion pour le pape de parler de son saint patron et de sa vision de
l’Église.
Le pape François a confié: «Quand
j’ai choisi de m’appeler François, je savais que je me référais à un saint très
populaire, mais aussi très incompris.» Il a ajouté: «François d’Assise n’avait pas
peur d’être ridicule pour suivre Jésus.»
François est connu comme «l’homme
de la paix, l’homme de la pauvreté, et l’homme qui aime et célèbre la Création».
Mais cela est «indissociable» de sa relation avec Jésus-Christ, a-t-il insisté.
Le Saint patron du Pape François était «un voyageur jamais immobile»
Pape François a aussi décrit son Saint
patron comme «un voyageur jamais immobile», qui avait choisi «d’aller à la
rencontre» du peuple, plutôt que «d’attendre à la porte».
Comme saint François, le Pape a
appelé la congrégation qu’il fonda à vivre à la fois l’imitation du Christ et
l’amour pour les pauvres, «deux faces de la même médaille».
Le Pape a également évoqué le
parcours franciscain qui sera suivi pour célébrer les 800 ans de l’ordre, sur
trois ans. La première étape sera Fontecolombo, près de Rieti, car c’est lÃ
qu’en 1223, il rédigea la Règle de l’ordre mendiant, et c’est à Greccio, non
loin, la même année, qu’il réalisa la première crèche de l’histoire.
Le Pape François et sa vision de l’Église
L’essentiel pour ce pontife de 85
ans, c’est l’espérance de la vie éternelle. Pour le Pape François, cette étape
est «une invitation puissante» à redécouvrir que «le chemin de Dieu» se trouve
dans «l’incarnation», c’est-à -dire dans «l’homme».
Les deux étapes suivantes seront La
Verna où le Poverello reçut les stigmates (1224) puis Assise où il mourut
(1226). Une conclusion qui ramène à «l’essentiel: l’espérance de la vie
éternelle», a souligné le Pape.
Le chef de l’Église catholique a
alors constaté que l’humanité avait besoin non seulement «de justice» mais
aussi de «confiance». Dans un monde «fermé et individualiste», c’est en effet «la foi» qui permet d’affronter les grands défis «sans capituler devant les
données factuelles qui semblent insurmontables».Â
Lu par Michel Nibitanga, CEDICOM