En ce Mercredi 22 Février 2023, alors
que l’Eglise Universelle a débuté le temps de Carême par le rite d’imposition
des cendres, à la paroisse Cathédrale Regina Mundi, la messe qui,
traditionnellement débute à 06h00 du matin, a débuté à 05h50, présidée par l’Abbé
Olivier Ndayisaba, en concélébration avec l’Abbé Agathon Gahungu et l’Abbé
Dieudonné Bizimungu.
Au tout début de la célébration,
comme la messe du Mercredi des Cendres l’exige, il n’y a pas eu de prière de
pénitence; la Célébration s’est immédiatement poursuivie avec la lecture des
saintes Ecritures qui, contrairement aux autres jours non dominicaux, étaient Ã
deux, avant l’Evangile du Jour. Ces Ecritures ont été lues dans le Livre du
prophète Joël (Joël 2,12-18), dans la deuxième Epitre de Saint Paul l’Apôtre
aux Corinthiens (2Cor.5,20--6,2) et dans l’Evangile selon St Mathieu
(Mat.6,1-6.16-18).
Dans son Homélie, le célébrant
principal a d’abord rappelé l’origine du mot «Carême», qui vient de
«Quaresima», et qui signifie «au 40ème Jour». Il a continué en disant que le
Carême rappelle les 40 jours que Jésus a passé au désert à prier et à jeûner, avant
le début de sa mission, et où il été tenté par le diable qui en est sorti
vaincu. Selon l’Abbé Olivier Ndayisaba, cette victoire du Christ donne à espérer
que même parmi les humains, celui qui est avec le Christ doit vaincre le mal.
Ce prêtre a ajouté que les 40 jours
signifient aussi les jours où Moïse demeura sur le Sinaï avec le Seigneur,
quarante jours et quarante nuits; il ne mangea pas de pain et ne but pas d’eau;
on nous dit même que Moïse serait revenu de Sinaï le visage rayonnant (Ex.33,30).
L’Abbé Olivier a renchérit que le temps
de Carême c’est aussi un temps de conversion et de grandir dans la foi, un
moment de laisser Dieu amener les hommes vers le Nouveau Jérusalem, comme les
hébreux ont passé 40 ans pour arriver à la terre.
Et d’interpeller les fidèles d’essayer,
en cette période de Carême, d’être dans la liberté comme il est digne aux
enfants de Dieu, mais aussi d’inverser la tendance où les chrétiens ont
l’habitude de se préoccuper des biens corporels en oubliant de faire le bien Ã
l’âme, elle qui est immortelle.
Le Carême, ce temps également de
grâce et de Salut que le Seigneur accorde à l’humanité, l’Abbé Olivier
Ndayisaba, se référant à la première Lecture, a invité à la conversion. Il a
par-là rappelé aussi que ce Carême aide à la préparation de la fête de Pâques, donc
qu’il est juste et bon d’apprendre à bien prier, comme Jésus l’a dit à ses
disciples dans l’évangile selon Mathieu (Mat.6,16-18).
Du moment où l’Eglise invite Ã
jeûner en ce Mercredi des cendres ou les Vendredis, l’Abbé Olivier Ndayisaba n’a
pas manqué de recommander certaines attitudes à adopter, et d’autres à bannir en
ce temps de Carême: Bien attirer leur attention quant à l’usage des
Technologies de l’Information et de Communication. Il a dit: «Jeûner pendant le
Carême c’est aussi jeûner cela pour essayer d’augmenter le temps de prière et
ainsi être plus proche du Seigneur».
Il a conclu son homélie par la
signification du rite d’imposition des cendres: «Il nous rappelle que nous
sommes rien sans Dieu». Il a ici rappelé les mots prononcés par le prêtre quand
il impose les cendres sur le front d’un fidèle: «Convertissez-vous, croyez
à la Bonne Nouvelle!»
Il a aussi invité les fidèles Ã
demander la grâce de vivre ce temps de Carême comme un temps fort, d’une grande
maturité spirituelle dans le Christ mort et ressuscité pour donner la Vie éternelle
et de ne pas être comme les autres qui disent que si nous nous mettons les
cendres on ne mourra pas cette année, un petit clin d’œil pour ces chrétiens.
C’est après l’homélie que s’est alors
effectué le rite effectif symbolique du Mercredi des cendres, à savoir la
bénédiction des cendres, puis l’imposition des cendres sur le front des fidèles.
Marie Reine Iradukunda, Paroisse
Cathédrale Regina Mundi