L’Archevêque
de l’Archidiocèse de Bujumbura, S.E Mgr Gervais Banshimiyubusa s’est joint aux fidèles
de la Paroisse Cathédrale Regina Mundi pour célébrer le Dimanche des Rameaux et
de la Passion du Christ, le Dimanche 02 Avril 2023, au cours de la messe de 10h00
qu’il a présidée.
Les fidèles,
les palmes dans les mains, entonnaient le chant de «Hosanna» à l’extérieur de
l’Eglise où il y a eu la bénédiction des rameaux et la lecture, par le prêtre,
du récit de l’entrée de Jésus Christ à Jérusalem (Mat.21,1-11). La foule,
suivie par l’Archevêque et les prêtres de la Paroisse, est ensuite entrée dans
l’église pour la célébration de la Passion du Christ.
L’Archevêque de Bujumbura, s’inspirant des saintes Lectures de ce jour (Is.50, 4-7; Ph.2,6-11 ; Mt.26,14-27,66), a articulé son enseignement sur trois points.
Dans le premier,
il a souligné que Jésus n'est pas venu comme un simple roi qui cherche ses
mérites, mais que sa mission était plutôt la recherche de la gloire de Dieu, le
Père, et le salut des hommes.
S.E Mgr
Gervais Banshimiyubusa a indiqué: «Pour accomplir sa mission, il s'est anéanti».
Il a interpellé les fidèles de fuir toute tentation de l’avidité de l’argent
qui est toujours liée aux mensonges, car c’est à cause de cette avidité que
Juda a vendu Jésus et c’est cette avidité qui continue même de détruire les
familles, sans oublier le pays.
Le
second enseignement de l’archevêque a été axé sur le mal du mensonge. Il a souligné
que le fait d’accuser à tort les autres, conduit les frères à s’entredéchirer
entre eux, d’où tout un pays peut être en péril.
Dans son
troisième enseignement, S.E Mgr Gervais Banshimiyubusa a mis en garde les fidèles
de ne pas avoir peur de dire la vérité car cela mène souvent à des injustices
la vérité n’étant pas avouée. Il a invité les fidèles à ne pas remplir l'esprit
par des idées corrompues ou erronées sur Dieu, mais plutôt d’être capable de
s’exprimer avec confiance et être un témoin digne de Dieu.
Le
dimanche des Rameaux est, dans le calendrier liturgique chrétien, le Dimanche qui
précède celui de Pâques et qui marque l'entrée dans la Semaine sainte. Il
commémore deux événements relatés dans le Nouveau Testament: d'une part,
l'entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, où il est acclamé par une foule
agitant des palmes et déposant des manteaux sur son passage, d'autre part, la
Passion du Christ, sa mort sur la croix et sa mise au tombeau, d'où le nom
actuel de «célébration des Rameaux et de la Passion».
Le
Dimanche des rameaux et de la Passion du Christ est donc le porche d'entrée par
lequel les chrétiens passent pour entrer dans la semaine sainte, pour revivre
les mystères de la rédemption et monter vers la joie de Pâques. Dans la
tradition juive, les rameaux de palmier et le mot «Hosanna» évoquaient la fête
des récoltes, Souccot, mentionnée dans le Lévitique.
Peu
avant la fête de la Pâques juive (Mt 21,1-9), Jésus décide de faire une entrée
solennelle à Jérusalem. Il organise son arrivée en envoyant deux de ses disciples
chercher à Bethphagé un ânon. Jésus précise que l'ânon se trouve avec sa mère
l'ânesse, détail qui ne figure pas en Marc et en Luc.
Jésus entre
à Jérusalem sur cette monture et se manifeste publiquement comme le messie que
les Juifs attendaient. C'est une monture modeste, comme l'avait annoncé le
prophète Zacharie pour montrer le caractère humble et pacifique de son règne. Une
foule nombreuse venue à Jérusalem pour la Pâque l'accueille en déposant des
vêtements sur son chemin et «en agitant des branches coupées aux arbres», ou rameaux.
Marie
Reine Iradukunda, Cathédrale Regina Mundi