Le Vendredi 15 Décembre 2023, le Lycée de la Convivialité de Kanyosha a procédé à la remise solennelle de certificats de fin d’études du cycle post fondamental à 105 lauréats de l’année scolaire 2022-2023. Les lauréats étaient de trois sections à savoir la section de Biologie-Chimie et Sciences de la Terre, la section des Langues et la Section des Sciences Sociales et Humaines. Les parents, les amis, les éducateurs et les élèves dudit Lycée se sont joints aux certifiés.
Les cérémonies ont débutées par une
prière Eucharistique d’action de grâce présidée par l’Abbé Lambert Chrysostome
Nishimagizwe, lui aussi éducateur au Lycée de la Convivialité. Il a concélébré cette
messe avec l’Abbé Dieudonné Ntamavukiro, Superviseur Adjoint des Écoles sous
convention Catholique dans l’Archidiocèse de Bujumbura.
L’Abbé Lambert Chrysostome Nishimagizwe, s’appuyant sur la citation de François
Rabelais selon laquelle «la science sans conscience n’est que ruine
de l’âme», a prodigué des conseils à ces lauréats en les appeler de faire bon
usage des connaissances acquises à cette école. Il a ajouté que si les
technologies manquent de la bonne moralité, elles ne font que détruire
l’humanité, donc que toutes les deux (Science et la Conscience) vont de pair.
Avant la remise des certificats, des discours ont été exprimés. L’abbé Dieudonné Ntamavukiro,
au nom de la Commission Diocésaine chargée de la Supervision des Écoles sous Convention
Catholique, a félicité les lauréats de
l’année scolaire 2022-2023, et a remercié les parents et les éducateurs qui se sont donnes corps et âme.
Il a réaffirmé l’engagement de la Commission Diocésaine chargée de la Supervision
des Écoles sous Convention Catholique de continuer à promouvoir l’éducation
chrétienne et humaine dans des écoles
sous sa supervision. «L’éducation chrétienne et humaine est le fondement de
toutes connaissances», a-t-il signalé.
Rappelant toutefois que le niveau d’études post-fondamentales n’est pas
suffisant à un élève pour prétendre considérer qu’il a terminé, il a invité ces
lauréats à penser à plutôt poursuivre leurs études dans un enseignement supérieur
dans des universités, que d’ailleurs les certificats qu’ils venaient de
recevoir ne certifiaient que la base des études. Il a terminé son discours en
demandant à tous de continuer à vivre la bonne éducation chrétienne et humaine reçue
et vécue au Lycée de la Convivialité, pour ainsi pouvoir devenir des modèles de
la société.
L’autre discours fut celui du Directeur Communal de l’Education en
Commune Muha dont relève ce Lycée, Monsieur Juvénal Hakizimana. Il a souhaité que
l’Eglise Catholique puisse multiplier des écoles sous convention Catholique,
dans la mesure où car l’éducation qu’elles donnent est d’une qualité supérieure.
Il a précisé que dans la zone Sud de la Capitale Bujumbura se retrouve un seul
Lycée dans toute la commune, le Lycée de la Convivialité, raison pour laquelle il
connaît des effectifs élevés. Et de d’exprimer son souhait que d’autres Lycées puissent
être implantés à Ruziba ou à Mukungugu, et même dans le quartier Nkenga.
Lors de la remise solennelle, Madame Denise Karagira, Directrice du
Lycée de la Convivialité a précisé que parmi les 105 lauréats de l’Edition 2023,
soixante-quinze ont réussi à l’examen d’Etat de l’année, et qu’ils ont réalisé
un taux de réussite de plus de 71%. Elle les a félicités et les a encouragés
d’aller de l’avant. À ceux qui n’ont pas réussi à l’Examen d’Etat, il leur a
demandé de mieux se préparer au prochain Examen d’Etat, étant donné qu’ils ont
droit de repasser l’examen d’Etat en autodidactes.
Signalons que le Lycée de la Convivialité de Kanyosha s’apprête de totaliser
20 ans bientôt au service de la nation, ça serait au mois de Septembre 2024.
Le président-adjoint du Comité de Gestion
de l’école, Denis Singirankabo, demande à la Direction Communale de l’Education
de mettre les efforts ensemble avec les parents pour la réhabilitation de cette
école qui dispose d’un toit rouillé et corrodé avec des salles de classe de
petites dimensions, alors qu’elle est menacée par un ravin qui passe derrière
elle et s’effondre à une vitesse accélérée.
Signalons qu’à cette école au service de la nation et de l’Eglise depuis
l’an 2004, qui héberge une centaine d’élèves chacune, il y a une crainte que le
pire puisse arriver d’un moment à l’autre, si rien ne soit fait dans les plus
brefs délais.
Gonzalve Ntashimikiro, Paroisse Kanyosha