Dans le but de rendre grâce à Dieu pour
le don de sacerdoce qu’Il lui a donné, l’Abbe Arcade Ndayikeza, de la
Paroisse Buterere, a célébré une messe des prémices, le Dimanche 4 Août 2024. Cette
eucharistie a été célébrée au Sanctuaire Marie Auxiliatrice de Buterere à 11h00.
L’Abbé Arcade Ndayikeza a concélébré
avec son Père Spirituel, l’Abbe Aimé Irakoze. Il était entouré de ses confrères
récemment ordonnés, les salésiens de Don Bosco, ainsi que les autres prêtres
invités. En ouvrant la célébration eucharistique, il a précisé que c’est une journée
de joie spéciale pour lui, un moment de rendre grâce à Dieu pour le don de
Sacerdoce.
Son père spirituel, l’Abbé Aimé
Irakoze, qui a présenté l’homélie, a indiqué qu’on est devant Dieu pour lui rendre
grâce pour le don de Sacerdoce et pour être descendu à Buterere pour y choisir l’Abbé
Arcade, afin de l’envoyer dans ses brebis.
Parlant des qualités de l’Abbé
Arcade, il a fait savoir qu’il est un homme fort et intelligent. Il a ajouté qu’il
n’a pas voulu combattre pour la vie comme les autres, mais qu’il a prêté son oreille
attentif à l’appel de Dieu et a répondu: «Me voici Seigneur, envoi-moi !» (son
devise).
«Dieu a remarqué que nous avons
besoin des prêtres pour nos besoins spirituels», a indiqué l’Abbé Aimé Irakoze,
donnant l’exemple de beaucoup de malades
qui ont besoin de prêtres, que ce soit dans des hôpitaux ou à la maison, mais
aussi des gens qui, de nos jours, se déclarent dieux.
Pour l’Abbé Aimé Irakoze, le monde a besoins des prêtres qui prêchent la vérité. «Et dans ce contexte, l’Abbe Arcade a vite compris qu’il y a des gens qui ont soif de l’évangile et a pour cela répondu à l’appel de Dieu», a renchéri l'Abbé Aimé.
Il a continué son homélie en rappelant
que si quelqu’un veut se confesser et qu’il ne trouve pas de prêtres, il se
sent mal, que donc on a besoin de beaucoup de prêtres bons et saints pour
qu’ils viennent aider l’humanité à recevoir des bienfaits du Seigneur, et que
ces prêtres devraient être en bon état.
Adressant son message à l’Abbe
Arcade, il lui a précisé qu’il entre en mission qui n’est pas facile car un
jour il rentrera de la mission fatigué après avoir célébré deux messes, parcouru
des kilomètres et trouvera un chrétien qui lui dira qu’un malade l’attend
quelque part. Il lui a conseillé de ne jamais répondre par non, disant  qu’il estÂ
fatigué car on le jugera d’un prêtre paresseux.
L’Abbé Aimé Irakoze a aussi signalé
l’existence des gens malveillants qu’il faut savoir échapper: «Il y aura des gens
qui, en te rencontrant, te donneront une bouteille de bière, non pas par amour,
mais pour chercher à t’accuser de l’ivresse; beaucoup attendent te voir tomber
pour avoir une information à la Une pour
publier», a fait savoir l’Abbé Aime.
Le Père spirituel de l’Abbé Arcade
Ndayikeza a fait savoir aux chrétiens présents à cette messe qu’un prêtre est
une personne à soutenir au lieu de le piéger ou le calomnier, même s’il tombe, que
c’est mieux d’être plutôt à ses côtés et l’accompagner, que c’est une personne qui
a besoin d’une intercession dans sa mission car c’est un don de Dieu oint pour
nous aider dans nos besoins spirituel dans la réception des bienfaits du
Seigneur.
Il leur a signalé: «L’Abbé Arcade
n’est pas la même personne qu’on voyait avant, pour le moment est une personne
dotée d’une onction divine». Il a demandé aux jeunes de Buterere d’écouter la
voix de Dieu afin que l’Abbé Arcade ne soit pas le dernier prêtre natif de cette
paroisse.
Après la célébration eucharistique,
les cérémonies se sont poursuivies dans la Grande salle du Sanctuaire Marie Auxiliatrice
de Buterere où un vin d’honneur a été partage avec ce nouveau prêtre dans
l’ambiance spirituelle. L’Abbe Arcade a rendu grâce à Dieu pour le don de
sacerdoce et de la vie. Il se souviendra combien Il l’a gardé durant huit mois en
étant commas et pour lui avoir sauvé la vie lors d’une maladie qui lui avait
attaqué quand il commençait la première année de l’école primaire.
Signalons que l’Abbe Arcade
Ndayikeza, né en 1994 en Commune Buraza en Province Gitega, a grandi dans la
Paroisse Buterere, quand sa famille déménageait vers Buterere, juste à sa
petite enfance.