Comme chaque jour, un point presse s’est tenu à la mi-journée
du Mercredi 16 Octobre 2024, pour faire état de l’avancée des travaux de la
deuxième session du Synode sur la synodalité, en Salle Paul VI. Parmi les
sujets abordés dans l’après-midi du 15 Octobre, et dans la matinée du 16 Octobre,
deux thèmes émergent: l’unité de l'Église et les compétences des Conférences
épiscopales, dans un style de plus en plus synodal.
Un autre sujet a en revanche dominé les interventions en
Salle de presse du Saint-Siège, à savoir le rôle des experts théologiens et des
canonistes dans cette deuxième session du Synode. Ils ont évoqué l'importance
de discerner, parmi les propositions des participants, le consensus qui fait
marcher l'Église, à l'écoute de l'Esprit.
Le rôle synodal des
Conférences épiscopales
Selon le Préfet du Dicastère pour la Communication, Paolo
Ruffini, les Conférences épiscopales, il a été dit qu'elles «favorisent la
communion, mais que leur statut doit peut-être encore être mieux défini». Ainsi
Paolo Ruffini a également indiqué que «la question de savoir si les compétences
doctrinales doivent être dévolues aux Conférences épiscopales» a été abordée,
soulignant l'importance de découvrir la beauté des différentes cultures qui ne se
suffisent pas à elles-mêmes.
En outre, a-t-il ajouté, «on a parlé de Conférences
épiscopales continentales comme étant le bon endroit pour tisser la synodalité,
au niveau continental» et de la manière de «renforcer les Conférences
épiscopales en tant que niveaux de collégialité intermédiaire». Les intervenants se sont accordés sur «l'importance de préserver l'unité de l'Église», a
souligné le préfet du Dicastère pour la Communication.
Le ministère
pétrinien au service de l'unité
«Il a été question du ministère du Pape à l'heure de la
mondialisation», a poursuivi Paolo Ruffini, et de son service à l'unité, non
seulement de l'Église Catholique, mais aussi des autres chrétiens, et en tant
que plus haute Autorité morale et spirituelle.
Fondamentalement, la question est de savoir «comment
reconfigurer la participation à une clé missionnaire dans un contexte de
changement d'époque, face aux phénomènes de mobilité humaine, dans la culture
et dans l'environnement numérique».
Et, encore, «comment maintenir ensemble la synodalité, la
collégialité et la primauté; le rôle de la Curie romaine à la lumière de la
Constitution apostolique Praedicate
Evangelium; le synode universel, les assemblées ecclésiales continentales,
les synodes et les conciles
particuliers».
Rappelons que les travaux de la deuxième session de l'Assemblée
générale du Synode des évêques sur la synodalité ont débuté Mercredi 2 Octobre 2024,
à Rome. Le Pape François avait souligné que le Synode reste ce chemin où «le
Seigneur met entre nos mains l’histoire, les rêves et les espérances d’un grand
peuple», afin qu’avec et pour ses sœurs et frères dispersés dans toutes les
parties du monde, «animés par notre même foi et le même désir de sainteté, nous
cherchions à comprendre quel chemin parcourir pour arriver là où Il veut nous
conduire».