Dans le cadre de se réjouir des 100 ans de sacerdoce au
Burundi, une journée sportive a été organisée, ce Lundi 16 Juin 2025, au Grand
Séminaire Jean Paul-II de Gitega, opposant les prêtres de deux archidiocèses,
Bujumbura et Gitega.
Les deux archevêques ont rehaussé de leur présence ces
activités sportives, S.E Mgr Gervais Banshimiyubusa de Bujumbura et S.E Mgr
Bonaventure Nahimana de Gitega.
Trois matchs amicaux ont
été livrés, opposant les prêtres de ces archidiocèses. En Football,
l’Archidiocèse de Bujumbura a remporté la victoire par un score de 2 buts contre
1, tandis qu’en Volley Ball, ce sont les prêtres de Gitega qui ont remporté la
victoire de 3 sets contre 0 et en Basketball, 45 buts contre 26.
Il y a 100 ans révolus que les premiers fils du pays Burundais
furent ordonnés prêtres à la plus grande joie de toute l’Eglise au Burundi. C’était
le 19 Décembre 1925 quand cette Eglise locale célébrait des deux premières
ordinations sacerdotales. Il s’agit de l’Abbé Patrice Ntidendereza et de l’Abbé
Emile Ngendagende.
Ces ordinations furent les prémisses des autres ordinations,
après l’arrivée des pionniers de l’évangélisation au Burundi, les fils du
Cardinal Lavigerie, Missionnaires d’Afrique en provenance de plusieurs coins du
globe. Dans leurs soucis d’implanter l’Eglise au Burundi, ils ont gardé à cœur
la priorité et la nécessité de promouvoir les vocations sacerdotales
autochtones au lieu de se préoccuper de grossir les rangs de leurs confrères
missionnaires d’Afrique.
Au long des années, beaucoup de jeunes ont embrassé cette
vocation à telle enseigne que même des prêtres autochtones furent ordonnés
Evêques diocésains. L’Eglise du Burundi aligne aujourd’hui autour de 1300
prêtres au service des huit diocèses, sans compter les confrères des Instituts
de Vie consacrée ni évoquer de nombreux confrères déjà élevés auprès du Père! Tout
cela témoigne de la fécondité de la parole qui a été semée en bonne terre: elle
a poussé, grandi et porté des fruits.
En célébrant ce centenaire des premières ordinations des
prêtres autochtones, il s’agit de rendre grâce au Père qui a bien voulu se
révéler aux hommes créés en son image, qui a choisi ces confrères à pour les
associer au sacerdoce ministériel de son Fils unique Jésus-Christ afin qu’ils
poursuivent sa mission de révéler au monde son vrai visage et son mystère rédempteur
pour l’humanité.