Oui, la liste des besoins est longue, mais certes elle ne cherche pas inévitablement du matériel scolaire «tout beau tout neuf»; restez dans vos limites des possibles
A quelques jours de la rentrée scolaire 2018-2019, vous avez reçu la fameuse liste de fournitures scolaires et votre enfant vous tanne pour aller faire les courses et lui acheter ses objets adulés. Vous êtes nombreux à affluer les marchés et autres lieux de vente des matériels scolaires. Certains d'entre vous sont même accompagnés de leurs enfants; vous achetez maintenant. De nombreux autres parents ne s'en sont pas encore approvisionnés, faute de moyens financiers.
Parmi les acheteurs, figurent également des élèves. Vous achetez des cahiers, des stylos, des manuels scolaires, des papeteries, des uniformes et des cartables..., parce qu'il faut que les enfants rentrent à l'école. Et les frais scolaires... ne risquez-vous pas de vous retrouver sans avoir épargné de l'argent pour tout ça? «Ouf! Que c'est stressant...! Ça amenuise nos économies», les chefs de famille se lamentent-ils, alors que les enfants crient insatisfaction.
Que fallait-il faire pour vous éviter tout ce stress? A cette question, quelque peu banale mais qui vient à point nommé, le centre diocésain de communication de Bujumbura (CEDICOM) tente de vous donner quelques astuces qui, même si elles ne vous seraient pas utiles aujourd'hui, peut-être qu'elles le seraient dans l'avenir, on ne sait jamais.
MAIS IL FALLAIT ANTICIPER, HEIN...!
- Il fallait avoir pris un temps suffisant pour recueillir des informations, d'une année à l'autre, sur tout ce dont les enfants ont besoin sur le plan scolaire, et qui peut occasionner des dépenses d'argent;
- Il fallait avoir pris un temps suffisant pour vous ressourcer financièrement. A défaut des provisions internes en famille, le regroupement des parents en coopératives scolaires ou associatives intégrant l'octroi de crédits scolaires (sans ou à faible intérêt) dans leur gestion peut servir de relais à l'obtention crédits de scolarité.
- Il fallait avoir pris un temps suffisant pour faire ses courses un peu plus tôt et ne pas vous y prendre au dernier moment. Que vous soyez organisé ou adepte de la dernière minute, il faut vous souvenir que l'achat des fournitures scolaires est un passage obligé qui peut vite se transformer en cauchemar.
Si vous aviez pensé à éviter les allées bondées et les files d'attente devant les vendeurs d'articles scolaires, le mieux allait être d'anticiper au maximum en remplissant le cartable de votre enfant juste au début des vacances, voire même avant. Comme ça vous alliez gagner du temps, et le choix des couleurs et des formats exigés par les enseignants n'allait pas vous embrouiller autant.
À l'inverse, si vous vous y prenez au dernier moment, vous êtes bonne pour vous rendre dans plusieurs magasins en quête de ce que vous cherchez, tout aussi mal achalandé en ces temps de rentrée scolaire. Stress, énervement, et oublis sont donc au rendez-vous.
TOUT DE MĂŠME, DES MESURES PALLIATIVES SONT POSSIBLES...
Faire rentrer son enfant de la classe ne signifie pas nécessairement lui faire ce qu'il n'y a pas dans ses limites de possibilité. Il y a mille raisons d'apaiser votre esprit.
- Vous êtes conscient qu'à côté des dépenses qui vous rongent les nerfs il y a des économies familiales toujours nécessaires pour assouvir les besoins fondamentaux des membres de la famille (la ration alimentaire, le paiement du loyer...). Ayez une pensée plutôt raisonnable sur votre «maison commune», une raison pour éviter le gaspillage inutile.
- Oui, la liste des besoins scolaire de votre enfant est très longue, mais certes elle ne cherche pas inévitablement du matériel scolaire «tout beau tout neuf». N'est-ce pas que ces feutres, ces uniformes et ce cartable à peine usagés peuvent-ils continuer leur rôle dans l'attente de trouver les moyens d'en acheter d'autres? N'est-ce pas que le compas de l'année passée peut encore servir? Les crayons ne sont-ils pas faits pour être taillés? Et ce stylo acheté en cours de l'année dernière qui se cache sans doute au fond d'un placard s'était-il complètement épuisé? Mais, non...! Il y encore de l'encre... ! Alors, à quoi bon vous casser les méninges? Vérifiez plutôt que parmi ce que vous avez déjà à la maison, il n'y aurait pas ce qui peut servir encore ces quelques jours du début de l'année scolaire.
- Restez ferme avec vos enfants. Certains enfants profitent peut-être de votre désir de quitter ces allées bondées et surchauffées et vous demandent d'acheter un ignoble cartable affublé du dernier superhéros à la mode ou alors la trousse XXL dernière génération. Menacé par un caprice imminent, et prise d'une envie subite d'en finir, il arrive qu'on lâche prise. Avant d'entrer dans le magasin, définissez avec votre enfant les produits qu'il sera autorisé à choisir et restez ferme sur le reste.
- Faites vos courses en ligne. Aujourd'hui, de nombreux commerçants ont mis à la disposition de leurs clients des numéros téléphoniques ou des sites internet qui vous permettent de commander en ligne et de recevoir toutes les fournitures scolaires directement chez vous. Bien que ce genre de commerce ne soit pas encore développé dans notre pays, pour ceux qui peuvent utiliser ce canal, le choix du matériel à vos goûts est aussi vaste qu'en magasin et c'est souvent moins vexant.
Avec autant de réflexes qui vous simplifieront sans doute la vie en ces moments d'achat des fournitures scolaires de votre enfant, le CEDICOM vous souhaite bons préparatifs, et à vos enfants, bonne rentrée scolaire de l'an 2018 et bon succès dans leurs études. Que Dieu bénisse les fruits de vos efforts.