"Pour que l'association soit reconnue par la conférence des Évêques, elle se devra d'abord d'exécuter certains préliminaires et travailler dans un cadre plus large, et Ecclésiale" (l'avis de l'Abbé Salvator NIMBONA)
Ce samedi le 20 octobre 2018, il a été tenu, dans la salle «Bene Paul» de Bujumbura, une quatrième assemblée générale de l'Association des Compositeurs Catholiques de Chants Liturgiques du Burundi, ACLB en sigle. À l'ordre du jour figurait entre autres points l'évaluation de l'état d'avancement des activités, la faisabilité de certains aspects, notamment la reconnaissance, par la conférence des Évêques, de l'association, l'organisation des descentes dans les diocèses (afin de rejoindre tous les compositeurs et promouvoir les activités de l'association), ainsi que l'étude de la conception des modules de formations pour le ressourcement des compositeurs.
Lors de cette assemblée, la représentation s'est d'abord félicitée de l'état d'avancement des activités, bien que l'association connaisse néanmoins quelques défis, entre autres les moyens matériels, mais aussi le manque d'adresse physique. Selon le président de L'ACLB, Jean Bosco NKUNZIMANA, cette association ne doit pas être en concurrence avec le cercle Saint Paul. Par contre, pour que l'association soit reconnue par la conférence des Évêques, elle se devra d'abord d'exécuter certaines activités préliminaires; c'est du moins l'avis de l'abbé Salvator NIMBONA. En effet, l'association devra travailler dans un cadre plus large, et Ecclésiale.
Pour essayer de palier à ces défis, la représentation propose à l'assemblée générale de faire de tout son mieux pour que les cotisations soient rentrées dans les caisses de l'ACLB. La décentralisation des institutions de l'association jusqu'à l'échelle paroissiale fut une autre alternative évoquée. C'est dans cette optique que la représentation projette d'organiser des descentes dans les diocèses afin de rejoindre tous les compositeurs sur terrain, du moins lorsque les conditions financières seront favorables.
Dans la perspective de la sauvegarde et de la promotion des oeuvres de l'association, les participants ont émis leurs souhaits en ce que l'association puisse collecter les chants des membres, afin de confectionner le premier ouvrage qui devra être transmis au comité technique de censure qui statuera sur l'efficacité et le caractère du chant. Les Participants sont en outre revenus sur les modules de formations pour que les compositeurs puissent se ressourcer et mieux connaître les méthodes nouvelles de la composition. A ce sujet, ils se sont proposés de s'entraider au niveau de la composition car les connaissances ne sont pas au même pied d'égalité. Dans ce sens, ils interpellent les compositeurs catholiques d'être flexibles par rapport aux éventuelles corrections qui pourraient leur être proposées.
Signalons que l'Association des Compositeurs Catholiques de Chants Liturgiques du Burundi (ACLB) rassemble les principaux compositeurs de chants pour la célébration liturgique, la catéchèse et l'éducation chrétienne de l'Eglise du Burundi. Ce groupement a pour objet la gestion, au nom de ses membres, des droits de reproduction des chants liturgiques, ainsi que des textes et des musiques de ces chants, et plus généralement toute action concourant à la réalisation de cet objet, dont la plus grande partie des chants est en langue Kirundi.