Dans le but de renforcer cohésion sociale au sein de la société burundaise, la Commission Diocésaine Justice et Paix (CDJP Bujumbura), en collaboration avec le CRS Burundi, a organisé un atelier de formation à l'endroit des autorités administratives et policières des zones Musaga et Kanyosha de la mairie de Bujumbura, en dates du 13 au 17 mai. Cet atelier s'est tenu dans les enceintes de la Paroisse Saint Michel, dans la salle «Cercle Saint Michel», et était facilité par Mr Maradona NGENDAZI, Donners NZOHABONAYO et Mme Yvette GAHANDARUGI tous facilitateur dans le projet DUKIRE TUBANE.
Ledit atelier a été ouvert par le Secrétaire Exécutif de la CDJP Bujumbura, en même temps Vicaire Générale de l'Archidiocèse de BUJUMBURA, Mgr Anatole RUBERINYANGE. Dans son mot introductif, il a remercié ces autorités qui ont accepté de répondre présent dans l'atelier, malgré leurs multitudes occupations. D'après Mgr Anatole RUBERINYANGE, les jeunes burundais ont été entraînés à plusieurs reprises dans des violences liées aux différentes crises qu'a connues notre pays, mettant en cause leur résilience et leur cohésion.
Comme nous l'a révélé Mr Yves KARIHANZE, le chargé de la gestion des problèmes de traumatisme et de cohésion sociale dans le projet DUKIRE TUBANE au niveau de la CDJP Bujumbura, cet atelier avait deux objectifs: d'abord pousser les autorités administratives de ces deux zones à pouvoir s'engager à soutenir les jeunes de ces mêmes zones qui ont bénéficié des formations sur la cohésion sociale, ensuite pousser les autorités de ces deux zones à mener une franche collaboration avec le staff de la CDJP Bujumbura et de CRS Burundi affecté dans l'exécution du projet «DUKIRE TUBANE».
Au cours de cet atelier, les participants ont appris qu'ils sont appelés à chercher à découvrir en premier lieu les bonnes choses cachées à l'intérieur d'eux-mêmes et en deuxième temps les bonnes choses qui se trouvent dans l'autre, au lieu de toujours se focaliser sur ce qui ne les plait pas. Le facilitateur de la formation leur a également indiqué que la société dans laquelle ils vivent appartient à tous les burundais sans exception ni exclusion, et que de ce fait il faut la protéger. Pour cela, il trouve que la découverte des facteurs positifs et négatifs qui affectent la cohésion sociale est une condition incontournable.
Signalons que l'atelier s'est bouclé sur des propositions de ce qui pourrait être fait pour un Burundi socialement uni et solidaire. Une volonté a été exprimée, celle de voir en Burundi un pays de paix, de justice et de développement inclusif, donc sans division ethnique, et où règne la justice pour tous, où la liberté de chaque personne est respectée. Tous les participants sont sortis de l'atelier déterminés à construire un Burundi meilleur, et de lui faire d'un pays autonome, sans aide extérieur, et où tous les jeunes trouveront d'emploi.
Rénovat NIYONSENGA, CDJP Bujumbura