Une vingtaine de jeunes et les autorités administratifs des zones Musaga et Kanyosha ont bénéficié d'une séance d'échange sur la prévention de la maladie d'Ebola. C'était lors de clôture de l'atelier de formation sur la cohésion sociale pour les jeunes et les autorités des mêmes zones, un atelier organisé par la Commission Diocésaine Justice et Paix (CDJP Bujumbura). La facilitatrice de cette séance était Madame Yvette GAHANGARUGI, et l'échange était articulé sur les symptômes de la maladie et les moyens de la prévenir.
Avant d'entrer dans le vif du sujet faisant objet de l'échange, Madame Yvette GAHANGARUGI a fait savoir que la maladie d'Ebola est une menace à la société car elle a déjà fait ravage dans les pays africains dont elle se fait dire le nom. Raison! Parce qu'elle est une maladie très contagieuse, épidermique, mortelle et incurable, raison pour laquelle tout le monde doit tirer beaucoup plus l'attention sur cette maladie. La facilitatrice a rappelé la République Démocratique du Congo, un des pays limitrophes du Burundi, et les participants à l'échange ont manifesté leur engouement de faire tout leur possible pour se protéger.
Concernant les symptômes de la maladie, la facilitatrice a dit qu'à ses débuts, l'Ebola se manifeste par la fièvre brusque et intense, les maux de tête, le manque d'appétit, la fatigue intense, les douleurs du corps, les maux de ventre, les vomissements et la diarrhée. Elle a aussi indiqué qu'à un stade avancé, la maladie se manifeste par l'éruption cutanée, la rougeur des yeux, le saignement à travers tous les orifices, et parfois des hémorragies.
Concernant le mode de transmission de la maladie, Yvette GAHANGARUGI a dit qu'en général, la maladie se transmet de l'animal sauvage à l'homme, et que la transmission est aussi interhumaine. De l'animal à l'homme, la formatrice a indiqué que le virus de la maladie se transmet en consommant par exemple des nourritures ou les fruits souillés par les animaux sauvages contaminés par le virus d'Ebola. De l'homme à l'homme, c'est en touchant sans protection une personne malade ou morte d'Ebola qu'on peut à son tour en contracter les germes.
L'échange a également porté sur la prévention. La facilitatrice a donné une liste de 6 éléments qu'il faut faire pour se prévenir de cette maladie, à savoir éviter de se serrer la main lorsqu'on se salue car, on ne sait jamais, on risque de saluer quelqu'un qui a été atteint et ainsi se contaminer. L'autre règle c'est le lavage régulier des mains avec de l'eau propre et du savon pour tout contact.
Elle a aussi prévenu de ne pas toucher un malade d'Ebola ou les liquides corporels qui serait sortis de son organisme sans la protection. De même, il ne faut pas toucher sur la dépouille mortelle d'une victime d'Ebola sans protection. Plutôt, il faut brûler tous les habits et tous les restes d'une victime d'Ebola, mais toujours avec avec une protection appropriée. Enfin, elle a indiqué qu'il faut éviter la consommation d'une viande d'animaux trouvés morts. En cas de rencontre d'une personne soupçonnée porteuse des symptômes évoqués, la facilitatrice a de demandé à tout le mande d'alerter à temps les services de santé et l'administration publique.
Signalons qu'en fin de l'échange, les participants à l'atelier se sont engagés à prendre la cause de la prévention de la maladie d'Ebola comme une situation à prendre au sérieux, d'ou ils se sont proposés d'aller sensibiliser les autres qui n'ont pas pu venir dans la formation. Ils se sont assignés de leur porter les messages qu'ils ont reçu dans la formation.
Rénovat Niyonsenga, CDJP Bujumbura