.... Car le temps de l'Avent est un temps de d'intériorisation et de méditation du grand mystère qu'est l'Incarnation: Dieu qui se fait homme et qui vient pour nous racheter et nous entraîner sur le chemin du Salut
Voici que commence une nouvelle année liturgique. Pendant douze mois, l'Église propose de revivre, pas à pas, la vie terrestre du Christ. Et les quelques semaines qui précèdent Noël offrent également un moment privilégié pour mieux prendre conscience de l'amour éblouissant du Christ pour nous, en méditant sur l'amour du Christ incarné qui s'offre à nous, sans attendre.
En quoi alors l'Avent peut-il être pour nous un temps privilégié pour renouveler notre relation avec Dieu? La rédaction web du CEDICOM propose quelques astuces pour comprendre l'intérêt de renouveler cette relation.
L'Avent comme un temps de méditation du grand mystère qu'est l'Incarnation
Le temps de l'Avent est un temps de recueillement, d'intériorisation, de méditation du grand mystère qu'est l'Incarnation: un Dieu qui se fait homme, un Dieu qui vient pour nous, pauvres créatures infidèles, un Dieu qui vient pour nous tendre la main, nous racheter et nous entraîner sur le chemin du Salut. Par amour pour nous, le Christ vient sur terre, déjà prêt à s'offrir en sacrifice sur la croix. Par amour pour nous, il revient, tout entier, lors de chaque consécration, et s'offre en nourriture. Que ce soit dans la crèche ou dans l'hostie sainte, Jésus, à chaque fois, s'offre de façon infiniment humble. Il est désarmé, il est impuissant face aux attaques sacrilèges, il est prêt à accepter tous les outrages, pourvu que nous l'aimions.
Le Christ nous attend; oserons-nous répondre à son appel?
Que ce soit dans le ventre de sa mère, dans la crèche ou dans l'eucharistie, le Christ nous attend, il compte sur nous. Oserons-nous répondre à son appel? Oserons-nous l'aimer, et surtout, serons-nous assez humbles pour accepter de nous laisser aimer? Jésus frappe sans cesse à la porte de notre coeur, comme un mendiant, un mendiant en quête d'amour. Il attend, hâtons-nous d'ouvrir. Ne prenons pas de vains prétextes dictés par notre orgueil, acceptons de nous montrer devant lui le coeur à nu, avec toutes nos misères, notre lâcheté, nos péchés. Jésus connaît déjà toutes nos défaillances. Malgré nos imperfections, il nous dit: «Donne-moi ton coeur, aime-moi tel que tu es, tout de suite». Si, pour aimer Dieu, nous attendons d'être parfaits, nous ne l'aimerons jamais.
Vivons intensément notre relation à Dieu, dans l'instant présent
Ne nous apitoyons pas sur le passé, ne nous projetons pas dans l'avenir. Il est nécessaire de commencer tout de suite, car la sainteté est dans l'instant présent. Nous n'avons que l'instant présent pour aimer Jésus, demain, peut-être, nous ne serons plus. Toutes nos actions, même les plus insignifiantes, doivent être dictées par l'amour que nous portons au Christ. Acceptons humblement de nous laisser regarder par Dieu, offrons-lui notre amour absolu ; en échange, il remplira notre coeur et le formera à son image.
Pendant douze mois, nous allons suivre les étapes de «l'économie du Salut » - le dessein bienveillant de Dieu sur chacun d'entre nous - depuis la conception immaculée de la Vierge Marie, préalable nécessaire à l'incarnation du Fils de Dieu, jusqu'à l'annonce de la fin des temps et du combat ultime.
Que cette nouvelle année liturgique soit l'occasion d'imiter la Sainte Vierge Marie, d'ajouter à notre quotidien un supplément de spiritualité et de détachement, et de vivre dans l'attente joyeuse et recueillie de la venue du Sauveur.
Lu pour vous par Michel Nibitanga, CEDICOM