Cette formation a été donné aux membres de l'ERJP, cette equipe qui aide la CDJP_Bujumbura à mener une réflexion sur différentes thématiques relatives à la Justice et Paix, en de lui aider aussi à corriger certains langages violents utilisés souvent dans les ménages des citoyens burundais, langages souvent sources de conflits
Une formation sur la communication positive et non violente a été organisée à l' endroit de membres de l'équipe de réflexion justice et paix (ERJP). Les membres de l'ERJP se sont rencontrés dans les enceintes du journal Ndongozi sis à Bujumbura, Dimanche 2 Février, pour une formation qui leur avait été préparée sur la Communication positive et non-violente. La dite formation a été facilitée par monsieur Damien Fyiroko, spécialiste en Communication positive et non violente, et supervisée par Madame Madeleine Katabarumwe, Présidente Adjoint de l'ERJP.
L'équipe de réflexion justice et paix (ERJP en sigle) est un groupe de gens qui a été mis en place par la Commission Diocésaine Justice et Paix (CDJP-Bujumbura) pour l'aider à mener une réflexion autour de différentes thématiques relatives à la Justice et Paix. Constituée par les chrétiens laïcs, elle a été mise en place en vue de soutenir la pastorale diocésaine de Justice et Paix. C'est dans cette perspective que ses membres se sont rencontrés dans un Atelier de formation sur la Communication positive et non violente, afin de pouvoir bien mener leur apostolat.
Cette formation a été donnée en vue de corriger le langage utilisé dans les ménages des citoyens burundais, un langage qui peut être la source de différents conflits, comme l'a indiqué Madame Madeleine Katabarumwe. D'après elle, ce n'est pas une Communication violente qui manque dans les ménages de ces derniers et dans notre société en générale, car l'oreille attentive l'entend souvent utilisé, il suffit d'écouter minutieusement les paroles que les gens se lancent souvent, qui parfois blessent les uns et les autres parmi les interlocuteurs. Et pour Madame Madeleine, étant donné que le Burundi se prépare pour les élections prochaines, les Burundais ont besoin de connaître comment se communiquer de manière pacifique pour éviter les conflits qui peuvent surgir dans la société burundaise.
Monsieur Fyiroko, dans son exposé, a commencé par expliquer ce qu'est la Communication positive et non violente. Pour lui, il s'agit d'une communication qui amène les gens, de manière bienveillante au quotidien, à exprimer leur sentiment et leur besoin. Il a indiqué que cette communication vise à maintenir les personnes en la relation. En partant du principe de la communication non violente telle qu'elle a été développé par le théoricien Marshall Rosemberg, Monsieur Damien a fait savoir que la Communication non violente commence par l'observation, puis se traduit en sentiment, ensuite naît un besoin et se formule une demande. Il a également fait savoir que ce genre de communication est une meilleur façon de parler aux gens, ce qui implique de savoir parler avec douceur, honnêteté, permission, humilité et sincérité.
Le facilitateur a comparé la Communication positive et non violent à une girafe qui, d'après, n'attaque jamais. Pareillement a la communication positive et non violente, elle ne blesse personne et n'attaque personne. Par contre, comme il l'a souligné, la Communication positive est une communication qui cherche à convaincre par le dialogue, au moment ou la communication violente attaque toujours. Cette dernière, le facilitateur l'a comparé au chacal qui, bien qu'il a une petite taille, attaque toujours les autres animaux.
En terminant la formation, le Facilitateur a interpellé à tout un chacun d'avoir une sagesse de la girafe qui ne provoque pas le conflit. La formation s'est clôturée sur une prière eucharistique célébrée dans le Chapel Ndongozi sous la présidence de Monseigneur Jean Louis NAHIMANA, Secrétaire Exécutif de la CDJP-Bujumbura.
RĂ©novat Niyonsenga, CDJP-Bujumbura