Un témoignage d'or a été donné par Père Amand Kana, le célébrant de cette messe d'action de grâce, qui a souligné avoir eu de bonnes occasions de côtoyer cette famille qu'il a trouvé heureuse de par la relation qu'elle entretien avec le Christ
Le dimanche 23 Août 2020, Monsieur Rémy Nahimana et Madame Judith Ndabahagamye ont célébré leur mariage de jubilée de 50 ans, au cours des cérémonies qui ont débuté par une messe d'action de grâces présidée par Père Amand Kana, au Foyer de charité de Bujumbura.
Ce mariage de jubilé d'or du couple Rémy Nahimana et Judith Ndabahagamye tient en ce qu'ils ont célébré leur mariage religieux le 20 Août 1970, il y a donc de là 50. Des bénédictions reçues à travers ce mariage, en fut découlé leurs progéniture, dont Didier Bukuru Nkengurutse et Edwige Mbonimpa, qui ont témoigné tant de choses sur leurs parents entre autres la joie, l'amour et l'éducation qu'ils leurs leur ont donné. Ce couple constituent donc des parents et grands-parents.
Et le prêtre qui a célébré la messe d'action de grâce pour le mariage de jubilé d'or de ce couple, son homélie était émaillée de témoignages. Père Amand Kana a indiqué qu'il a eu de bonnes occasions de côtoyer cette famille qu'il a trouvé heureuse, d'un bonheur qui ne tient pas seulement de ses provisions, mais surtout qui tient profondement de la relation qu'elle entretien certainement avec le Christ.
Le Père Amand Kana a ensuite orienté son témoignage à l'égard du numéro un de cette famille, le mari donc. Il a fait savoir qu'il a connu Monsieur Remy pour la première fois quand il travaillait avec lui pendant deux ans. «Je ne l'ai jamais vu en colère; par contre, je l'ai trouvé sociable et pacifique», a-t-il renchéri, admettant que cette manière de vivre avec les gens, résulte sans doute des valeurs chrétiennes lui inspirées de Jésus-Christ.
Le Père Amand a également témoigné de la part de l'épouse de Monsieur Remy, à savoir Madame Judith. Du côté de cette dame, il a souligné son caractère jovial, indiquant d'ailleurs que pour elle, il est même difficile de distinguer quand elle dans des moments de bonheur et quand elle est dans des moments de malheur. Et de dévoiler d'ailleur le surnom que les membres du
«Foyer de charité» lui ont attribué:
«Ndanezerewe», un surnom de langue locale, le Kirundi, qui peut se traduire par
«Joyeuse».Après cette messe d'action de grâce, cette famille s'est associée à ses invités, membres de leurs familles respectives, voisins, amis et connaissances, pour partager un verre de joie.
C'est au cours de cette phase cérémoniale que Monsieur Rémy nous aura confié comment il a pu réussir à vivre heureux dans ce mariage. Il a d'abord souligné que le mariage qu'il a célébré était religieux avec son épouse Judith. Concernant le mérite qu'il aura eu pendant toutes ces années, il a signalé la culture du pardon, de la fidélité et la prière, qui étaient les
«piliers de leur foyer».
Cet avis est partagé à son épouse Judith, qui à son tour s'est réjouis d'avoir eu la grâce divine d'avoir épousé Rémy. Les voisins de cette famille, eux aussi, leur ont rendu de bons témoignes, évoquant surtout leur véritable amour
. «Nous pouvions prendre nos voyages à l'intérieur du pays en confiant nos enfants à cette famille de Rémy et Judith, et cela sans nous inquiéter», a confié une voisine à la famille.
Elle a également ajouté que cette famille leur enseignait aussi la Parole de Dieu dans leur localité de résidence, à Kigobe, où madame Judith était responsable de la Communauté Ecclésiale de base.
À la fin de ced cérémonies, Madame Judith a remercié le bon Dieu de lui avoir donné un bon époux en la personne de Rémy qu'il a considéré comme un cadeau du ciel. Et enfin, elle a usé de son habituel geste de bénir leurs enfants, gendres, petits fils et petites filles.
Roselyne Akindavyi, au Foyer de charité de Bujumbura