L'Abbé Déogratias Bizimana a commencé par faire la différence entre l'environnement de l'école secondaire et l'environnement Universitaire:
«On sait que de l'école maternelle à l'école primaire, on fait un saut, et on aide l'enfant à grandir», a-t-il indiqué. Et puis, il a parlé du mode d'enseignement universitaire dans le Baccalauréat ou le Master, tout en rappellant qu'au Burundi, le Baccalauréat est un nouveau style au sein de l'environnement universitaire.
Selon l'Abbé Déogratias Bizimana, à l'université, dans la première classe, il y a souvent un cours de Français de mise à niveau dans lequel les premiers exercices d'analyse et de critique d'un texte sont donnés. Il a aussi évoqué le Philosophe Jean de La Fontaine, le poète français, pour signaler ses fables par lesquelles ce Philosophe critiquait les dirigents en utilisant la personnification des animaux. Ce fut par exemple les animaux malades de la peste qui ne meurent pas tous, mais qui étaient tous frappés.
Ce Prédicateur a donné un cas de figure d'une information qui fait état d'un cas d'une femme qui a enfanté un bébé blanc. Il s'est tourné à ces Etudiants pour leur demander: «Tu reçois une telle information, primo tu l'analyses en te posant des questions: Est-ce que l'information est vraie? Est- il possible que deux parents noirs donnent naissance à un bébé blanc?». Et puis, pour aider expliquer à ces étudiant pourquoi avoir toujours un esprit d'analyse, il leur a dit que, concernant le cas de ce bébé, qu'il pourrait s'agir d'un albinos.
Et de leur conseillet d'avoir le courage de toujours chercher les preuves pour comprendre que telle ou telle autre information est fiable ou pas. Oui, chercher des preuves car, d'après lui, la transmission de l'information dilue souvent l'information. «D'où alors, dans cet univers universitaire où nous sommes, il faut avoir cet esprit de critique positive, c'est-à -dire essayer de voir en détail le contenu de message pour savoir comment s'en approprier», a conclu le Curé.
L'un des participants, au nom de Hubert Igiraneza, nous a dit ce qu'il l'a retenu de ces enseignements. «En tant qu'universitaire, j'ai appris à savoir toujours faire l'analyse de chaque information, et à bien la gérer, mais aussi à éviter de ne pas jouer avec les trucs en vogue de "partage" des informations diffusées telles que nous les recevons», a signalé Hubert Igiraneza de s'être résolu.
«Le prédicateur nous a interpellé d'accroître en nous cet esprit d'analyse et de critique, tout en faisant appel à nous, en tant qu'universitaires Catholique, d'être des modèles de nos collègues» a-t-il ajouté.
Après cet enseignement, il y a eu le temps des questions des participants et d'échange. Signalons que cet enseignement ne constituait qu'un début, et qu'il continuera vers la fin du mois d'octobre.
Daniella Keza, Paroisse Ngagara