L'objectif de cet atelier de formation était d'éveiller, dans les couples, l'engagement du mariage pour promouvoir le dialogue et le respect mutuel entre les mariés
Depuis ce lundi le 30 octobre, dans la grande salle de la paroisse Nyakabiga, la Commission Diocésaine Justice et Paix (CDJP-Bujumbura) a organisé un atelier de formation pour les couples appelés «maisons fidèles» dans le cadre du projet «Dukire tubane». Ces couples ont été choisis dans les groupements SILC mis en place par la CDJP Bujumbura dans les zones de la commune Ntahangwa et mukaza.
L'objectif de cet atelier de formation était d'éveiller, dans les couples, l'engagement du mariage pour promouvoir le dialogue et le respect mutuel entre les mariés. Cet objectif a été donné par Madame Arlette Gateka, chargée du volet
«Genre» dans la CDJP-Bujumbura. Selon Madame Arlette Gateka, la Commission Diocésaine Justice et Paix de Bujumbura est préoccupée par la cohésion sociale, et on ne peut pas oublier les foyers et les familles quand on veut renforcer une cohésion sociale.
Différents thèmes ont été traités au cours de cet atelier, à commencer par celui des
«piliers du foyer conjugal». Selon Monsieur Jean Claude, l'un des Facilitateurs du jour et Coordinateur du projet
«Dukire tubane», le foyer conjugal a quatre principaux piliers, à savoir l'amour vrai, la fidélité, le respect de la dignité de l'autre et la communication.
Ce Facilitateur, au cours de son exposé, a aussi présenté cinq facteurs de succès auxquels il faut accorder plus d'importance dans les couples des maisons des fidèles. Selon Jean Claude, il faut, en premier lieux et au-dessus tout, accorder plus d'importance à Dieu, par la prière. Et puis, viennent ces quatre autres facteurs auxquels il faut aussi accorder plus d'importance: le conjoint, les enfants, le travail et le voisinage. Il a indiqué que dans les maisons des fidèles, les mariés sont caractérisés par le pardon.
Il a aussi fait savoir que dans un foyer conjugal, il peut y avoir des menaces internes qu'externes. Pour se prévenir contre tout genre de menace, Monsieur Jean Claude a fait savoir qu'il faut donner la place à la conscience pour pouvoir distinguer le bien et le mal.
Selon toujours le facilitateur, il y a des éléments qui peuvent influencer négativement la conscience des uns des autres. Ces sont par exemple la colère, le bonheur, l'ivrognerie, la peur, les mauvains compagnons, les sentiments et le pouvoir.
Les participants ont reçu l'occasion de participer aux travaux d'échange. Ils ont évoqué les différentes sources de conflits qui arrivent sauvent dans les ménages, entre autres le vol, l'ivrognerie, la gestion des enfants, la paresse, la sorcellerie et la pauvreté.
Au terme de l'atelier, un appel a été lancé comme quoi les couples des maisons des fidèles doivent orienter positivement leurs consciences pour pouvoir servir de bons exemples dans leurs milieux. Signalons que de tels ateliers ont été organisés pour les couples «maison fidèles» des zone de la commune Muha.
Rénovat Niyonsenga, CDJP-Bujumbura