Selon le Responsable du projet du projet «Builiding Bridges in Burundi» (BBB) au sein de la CDJP-Bujumbura, cet atelier avait deux objectifs: sensibiliser les nouveaux élus locaux sur la nouvelle loi communale et les principes de la bonne gouvernance, et présenter les différentes structures de BBB
La Commission Diocésaine Justice et Paix de Bujumbura (CDJP-Bujumbura) en sigle, a organisé un atelier de formation sur la nouvelle loi communale à l'endroit des administratifs locaux nouvellement élus dans la commune Isale, en province Bujumbura. Cet atelier, qui a été organisé dans le cadre du projet «Builiding Bridges in Burundi» (BBB en sigle), a eu lieu dans les enceintes de la paroisse Rushubi, en date du 10 Décembre 2020, et a été ouvert par l'Abbé Alexis Karerwa, Secrétaire Exécutif Adjoint de la CDJP-Bujumbura.
Selon le Responsable de ce projet au sein de la CDJP-Bujumbura, Madame Jeanne d'Arc, cet atelier avait deux objectifs: d'abord celui de sensibiliser les nouveaux élus locaux sur la nouvelle loi communale et les principes de la bonne gouvernance, et en suite celui de présenter les différentes structures de BBB à ces nouveaux élus.
D'après elle, le projet a mis en place trois structures qui travaillent pour le renforcement de la paix: la première structure est constituée par les Comités Locaux de Gouvernance Participative (CLGP en sigle). Elle a précisé que ceux-ci sont au nombre de 12 personnes au total. Quant à leur rôle, elle a indiqué que c'est de sensibiliser la population dans l'exécution de différentes décisions ou dans la participation aux travaux d'intérêt commun. Elle a ajouté que les CLGP ont également un rôle de plaider pour la population.
Pour la deuxième structure, Madame Jeanne d'Arc a dit qu'il s'agit de l'instance des parajuristes, qui sont au nombre de 10 personnes, avec un rôle d'orienter la population selon le besoin, soit dans la justes, ou dans les autres institutions.
Par rapport à la troisième structure, la Responsable de ce projet "Builiding Bridges in Burundi" a souligné qu'elle est constituée par les médiateurs. Et comme leur nom l'indique, elle a ajouté que leur rôle est de faire la médiation entre les personnes en conflit.
L'autre intervention a été celle de l'Abbé Alexis Karerwa. Il a dit que ce qui fait que les élus locaux soient respectés dans leurs milieux, c'est le comportement qu'ils affichent. En effet, il leur a demandés de respecter la dignité de la personne humaine dans tout cs qu'ils font. Il leur a rappelé qu'ils ont une mission qu'ils doivent accomplir, celle d'être des guides.
Et, d'après ce Secrétaire Exécutif Adjoint de la CDJP-Bujumbura, cette mission, bien qu'elle soit compliquée, elle procure un grand honeur, mais bien sur à celui qui l'honore aussi. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il leur a demandé de se référer toujours aux différentes lois, dont la nouvelle loi communale car, selon lui, pour bien accomplir leurs missions, les administratifs à la base doivent se référer toujours à ce qui est écrit dans cette lois.
Quant à Madame Arlette Gateka, se référant à la nouvelle loi communale promulguée en date du 19 février 2020, elle est intervenue pour présenter aux participants le rôle des chefs des collines, ainsi que celui du Conseil collinaire. Dans son exposé, elle s'est basée sur l'article 46 qui stipule que le chef de colline est un animateur de la paix sociale et du développement dans sa circonscription.
Elle a ajouté aussi la close selon laquelle un chef de colline doit organiser régulièrement une réunion ouverte à tous les habitants de sa colline ou de son quartier, au moins une fois par trimestre, pour analyser la situation qui prévaut sur cette colline ou ce quartier, et cela à tous les niveaux de vie de la communauté: politique, sociale, économique et sécuritaire.
Signalons que de tels ateliers ont été organisés également dans les communes de Mubimbi et Mugongomanga.
RĂ©novat Niyonsenga, CDJP-Bujumbura