La conversion de Paul...! et la nĂ´tre c'est comment...?
Date de publication: 25/1/202110300 Vues Publié par : NIBITANGA Michel
Avant sa conversion, Paul était un pharisien qui persécutait de manière violente ceux qui suivaient Jésus; il se convertit alors qu'il se rend à Damas pour poursuivre cette mission, il est saisi sur la route par un éblouissement violent, et lui fait entendre la voix du Christ
La conversion de Saül (alias Paul de Tarse), décrite dans le Nouveau Testament, se réfère à l'un des événements de la vie de Paul de Tarse. La scène de la conversion de Paul fait référence à un épisode de la vie du saint repris dans ses épîtres, mais surtout dans le chapitre 9 des Actes des Apôtres. Une fête de l'Églises, célébrée le 25 Janvier, autour de cette date a lieu chaque année la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens.
Avant sa conversion, Saül (il prit le nom de Paul après sa conversion) était un pharisien qui persécutait de manière violente ceux qui suivaient Jésus. Alors qu'il se rend à Damas pour poursuivre cette mission, il est saisi sur la route par un éblouissement violent qui le jette à bas de son cheval et lui fait entendre la voix du Christ. Dans son épître aux Galates, il écrit: «Vous avez certes entendu parler de ma conduite jadis dans le judaïsme, de la persécution effrénée que je menais contre l'Église de Dieu et des ravages que je lui causais» (Gal.1:13-14).
La lettre aux Philippiens contient un autre passage dans lequel Saul parle de sa vie avant sa conversion: «J'aurais pourtant, moi aussi, des raisons de placer ma confiance dans les valeurs charnelles. Si quelqu'un pense avoir des raisons de le faire, moi, j'en ai bien davantage. J'ai reçu la circoncision quand j'avais huit jours; je suis de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d'Hébreux; pour la Loi, j'étais un pharisien; pour l'ardeur jalouse, j'étais un persécuteur de l'Église; pour la justice que donne la Loi, j'étais irréprochable» (Phil.3 :4-6).
La conversion de Paul est mentionnée dans ses épîtres et décrite dans les Actes des Apôtres. Dans les deux cas, elle est présentée comme étant un miracle. En effet, en plus d'avoir persécuté les premiers chrétiens, Paul n'a jamais rencontré Jésus avant sa crucifixion et ne faisait pas partie de ses disciples. Bien que Paul se présente par la suite comme un apôtre du Christ, il ne faisait pas partie de ceux qu'on appelle «les Douze».
Dans ses épîtres, Paul traite de sa conversion de manière brève. Dans la première épître aux Corinthiens, il dit avoir vu le Christ ressuscité: «Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j'ai moi-même reçu: le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il a été mis au tombeau; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures, et il est apparu à Pierre, puis aux Douze; ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois - la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont morts - ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis.» (1Cor.15:3-8).
Dans son épître aux Galates, il parle de sa conversion comme d'une révélation ayant pour origine Dieu: «Frères, il faut que vous le sachiez, l'Évangile que je proclame n'est pas une invention humaine. Ce n'est pas non plus un homme qui me l'a transmis ou enseigné: mon Évangile vient d'une révélation de Jésus Christ. [...] Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes.» (Gal.1:11-16).
Dans le livre des Actes des Apôtres, la conversion de Paul est abordée à trois endroits différents. Cette expérience y est beaucoup plus détaillée que dans les épîtres. Les textes décrivent la conversion comme un évènement qui s'est déroulé au moment où Paul était en route vers Damas. D'après la tradition, Paul fut baptisé à Damas par Ananie (Actes 9:3-19 ; Actes 22:6-11 ; Actes 26:12-19).
La conversion de saint Paul est fêtée, dans le calendrier liturgique chrétien, le 25 janvier (attestation de la date à partir du IXè siècle dans les Martyrologes du Moyen-Âge), et conclut la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens.
Michel Nibitanga, CEDICOM
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